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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:54

 

jardin.secret.pagesperso-orange.fr

 

Projet d’écovillage culturel

 

Dans le sud de la France ( ?)

 

Le 27/7/05, V1

 

Par Benjamin LISAN

 

image001.jpg

 

Exemple d’écovillage : le village de Végan dans l’Ardèche

Source : http://pageperso.aol.fr/villagevega07

 

*

Dossier en construction.

 

1      Buts du projet

2      Les principes de base de ce village

2.1       Préliminaires

2.2       Principes de bases

3      La pérennisation de l’expérience et sa lutte contre certains dangers et dérives

3.1.1        Les dangers et dérives

3.1.2        Comment éviter ces dangers ?

4      Idées pour la réalisation de ces objectifs

5      Projet amélioration  du  cadre de vie

5.1       Projet jardin et agriculture naturelle

5.2       Projet habitat et architecture intégrées

6      Recherches à entreprendre pour découvrir ce lieu idéal

6.1       1ère solution : un village, hameau à reconstruire ou restaurer

6.2       2ème solution : construction de maisons neuves

6.3       Idées communes à toutes les solutions de site

6.4       Comment trouver ce lieu ?

7      Projet d’écocentre - écoparc

7.1       Buts de l’éco-parc

7.2       Idées pour l’éco-parc

8      Ecoboutique, ecolibrairie, magasin d’éco bricolage

9      Ecotransport et écovoitures

10        Budget / financement

11        Conclusion

12        Annexe1 : Projet de gîte d’étape et restaurant associé

13        Annexe 2 : Exemple de stage de ressourcement dans le sud de la France

14        Annexe : Qu'est ce qu'un Ecovillage ?

15        Annexe : Ecocharte

16        Annexe : Quelles activités dans un écovillage ?

17        Bibliographie, adresses et contacts

17.1     Bibliographie

17.2     Adresses utiles pour l’écocentre et l’écoboutique

17.3     Site de communautés ou d’écovillages citées

17.4     Liste des écovillages de France et d’Europe

 

 

Permettre aux personnes blessées par la vie de se ressourcer. Un havre, permettrant aux personnes de se « panser » et se « (re)penser ». Une lieu où l’on donne une chance de vivre ses passions, ses rêves positifs, là où la société ne donne jamais aucune chance aux gens de réaliser leurs rêves et espoirs.

 

Permettre aux personnes de se réaffirmer, de renforcer pour pouvoir se replonger dans la société.

 

Bref un lieu de vie pour rendre les gens plus heureux et/ou plus solides.

 

En effet, même si la notion de « dureté » du monde, est ressenti différemment selon les individus, certains sont laissés en marge, au bord de la route, et n’arrivent jamais à s’en sortir. Beaucoup (trop) finissent à la rue, ou se suicident. Beaucoup ne résistent pas aux épées de Damoclès permanentes, aux pressions morales, au manque de démocratie, au caractère « militaire » et hiérarchique des sociétés commerciales et capitalistes dans lesquels par nécessité ils sont obligé de travailler pour vivre, le fait que ces sociétés ne sont pas des lieux producteurs de bonheur, dont le seul but est de faire produire à l’employé, le maximum de travail et d’argent.

 

L’aide humanitaire, les aides sociales, le monde médical à destination des personnes fragiles sont les parentes pauvres du budget de l’état et des sociétés privées (elles sont la plupart du temps inexistantes dans les sociétés privées).

Les acquis sociaux ont été obtenus la plupart du temps suite à des luttes sociales, et malheureusement très rarement du fait d’une initiative volontariste des sociétés capitalistes.

 

Donc nous imaginerons donc, à cause du manque de caractère social et solidaire de notre société, par l’intermédiaire de ce projet, une micro-société, plus respectueuses des êtres humains.  C’est le but de la rédaction de ce dossier.

 

Ce projet s’inspire du projet « Jardin de lumière » [8] de François Thonier. Son projet est centré sur :

 

a)       un jardin écovillageois (permaculture), pour vivre en relation constante avec la nature et les autres,

b)       une microsociété ouverte, tolérante et compréhensive, autonome, mais non autarcique.

c)       l’autonomie des habitants, la « bio-centration », la « self-reliance » …

d)       la place de l’enfant au cœur de la société (afin de le rendre fort et autonome),

e)       démarche de libération de ses conditionnement, en particulier l’attitude de soumission envers l’autorité, ou de domination orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire.

f)         « spiritualité » laïque, « libertaire ». Liberté d’esprit, liberté intérieure.

g)       pas d’idéologie ou de gourou.

h)       Autre approche du travail. On peut être travailleur, mais sans être esclave du travail. Vivre mieux avec moins d’argent (qualité plutôt que quantité). Motivation au travail par la passion et l’intérêt, et non par la pression  et la contrainte.

i)         Solidarité économique complète. Autogestion communautaire.

j)         Association loi 1901.

 

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Ecovillage de l’Université de Berea, au Kentucky, aux USA.

 

2.1      Préliminaires

 

Avant même de créer ce village, sera mené une réflexion, entre les protagonistes du projet, sur les racines du bonheur et comment y parvenir. Le résultat de ce travail sera la version définitive de ce projet et de ce document.

Voici si le projet débouche sur une « communauté libre » où juste un simple écovillage de personnes partageant les mêmes idéaux écologiques.

 

Des questions comme les racines de la violence, de la frustration, de la non réussite ou non réalisation personnelle, du fait que des personnes ou la société ne laisse pas toujours une chance aux personnes pour réussir dans sa propre vie, sur la solidarité, l’entraide, l’amour, la compassion, l’empathie, les racines de l’amour, la concurrence et l’émulation … seront abordés.

On pourrait se poser des questions sur la finalité de notre société (sur le voyeurisme de la téléréalité, sur des phrases comme « on offre du cerveau disponible [par nos émissions] à la publicité » selon Jérôme Lelay, directeur de la chaîne de télévision TF1 etc …).

 

2.2      Principes de bases

 

Les principes de base de l’écovillage sont :

 

1)        la recherche (peut-être utopique) d’un monde meilleur, en particulier par l’amélioration des relations humaines entre membres de la communauté villageoise,

2)       l’idée d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie communautaire (d’une vie en commun) sur la base de même idéaux _ en particuliers moraux, écologistes, culturels etc … _, en particulier sur des principes moraux et sur une charte éthique, pour y parvenir,

3)       faire que l’on « travaille », par plaisir (sans avoir vraiment l’impression de « travailler »), pour être utile au plus grand nombre et pour soi aussi, et non sous la pression permanente ou/et la contrainte,

4)        la recherche du bonheur en particulier intérieur et la préservation de la vie et de la nature, avant la recherche du profit financier et matériel à tout prix (nous rejetons pas le profit, mais la recherche du profit au détriment de la société, de l’homme _ par exemple la pression permanente, le maintien du stress sur les employés dans les entreprises, pour en tirer la maximum de profit pour la société, et le plus petit nombre (dont le patron et les actionnaires), au détriment de ceux qui produisent vraiment les richesses créées au sein de l’entreprise _ et de la nature),

5)       le respect de règles écologistes : respect de la nature, de l’environnement, le recyclage des ressources, l’évitement du gaspillage des ressources (au niveau de l’eau, des déchets, en étant plus économe, responsable etc …). Pas de croissance à tout prix au détriment de la nature et du cadre de vie.

6)       Son haut niveau scientifique et culturel,

7)       Le développement des « trésors culturels » et humains (compassion, solidarité, curiosité etc …).

8)       La tolérance de toutes les communautés (culturelles, raciales, sexuelles …), le respect de la diversité, à condition qu’elles ne porte pas préjudice aux autres.

9)       L’absence de préjugés.

10)   L’originalité et l’imagination, mises constamment à l’honneur dans le village.

 

En résumé, dans ce village le développement des relations humaines et de la Culture sera mis à l’honneur.

 

Le projet de cet écovillage est issu de réflexions sur le monde capitaliste et sur certains de ces aspects.

 

Note : L’auteur de ce projet n’est pas contre la société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode d’échanges (échanges de biens et de services …), voire sur la loi de l’offre et de la demande.

 

Par contre quand celle-ci pousse à l’égoïsme, le plus total, à l’individualisme le plus « forcené », à un comportement des individus _, alors que l’homme, par nature, est pourtant plutôt un être social _ non solidaire, voire antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives « les plus sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la planète _ déforestation, refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de serre cause du réchauffement de la planète, pour des raisons économiques à court terme _, laisser mourir des être humains malades _ comme dans le cas des procès initiés par certaines compagnies pharmaceutiques, contre le productions de médicaments génériques _ antiviraux antisidéens etc. … _ en Afrique du Sud … _, au non du profit (érigé en système de valeur, dogme, voire en religion), posent alors un réel problème de conscience.

 

On peut se poser la question de savoir si le but de l’entreprise capitaliste est uniquement de renforcer son pouvoir, ses profits (sa richesse), en particulier de ses dirigeants et de ses actionnaires majoritaires, au détriment du bonheur de ses employés (en les soumettant sans cesse au stress, pour les faire produire plus et générer plus de profits, les empêchant de réfléchir sur leur vie et le but de leur vie) ou au contraire de permettre l’épanouissement et le bonheur du plus grand nombre.

 

En raison des réflexions précédentes,  nous voudrions créer une société écovillageoise, plus solidaire, plus généreuse, plus respectueuses des êtres, où la « gratuité des choses » existe.

Nous verrons si cette société, en respectant ces buts, sera pérenne ou peut se renforcer dans temps, ou bien au contraire sera plus fragile face au monde extérieur.

 

On verra si cette communauté peut réparer les personnes abîmées par la vie, et redonner une chance à certains.

On verra, dans le cas où cette société est suffisamment solide, si elle pourrait accueillir au son sein des stages de ruptures de jeunes en difficulté (de « loulous » de banlieue, par exemple).

 

 Nous verrons si au sein de ce village, nous pourrions développer des expériences architecturales ou agricoles innovatrices. Par exemple, « l’agriculture naturelle » [5] [1].

Il faudrait vérifier si cette agriculture pourrait vraiment diminuer le temps de travail et améliorer les conditions de vie (car en général, l’agriculture « biologique » demande beaucoup de main d’œuvre et de travaux de soin, type binage au couteau).

Des murs pourraient être utilisés pour reconstituer des arts disparus _ arts minoens, mosaïques romaines (où l’on pourrait placer quelques images anachroniques et humoristiques _ sénateur romain avec son téléphone portable _), des arts premiers _ art du temps du rêve des aborigènes australiens etc. …

Ce village sera un lieu d’expérimentation de nouvelle expérience, mais avec esprit critique.

Au sein de ce village, l’esprit critique positive sera développé.

 

Sinon, on s’inspirera des écovillages déjà existants, comme par exemple, celui de Damanour en Italie.

Cela pourrait être comme eux une société « participative ».

 

Avant de lancer cette idée, on doit bien réfléchir à tous les aspects de ce village.

Cela peut être une expérience innovatrice.

 

La place de l’enfant sera primordiale dans le village.

Il suivra le cursus scolaire habituelle (on  reste en règle). Mais il a des activités libres (choix de certains cours, comme les « libres enfants de Summerhill » en Angleterre). Les parents selon leurs compétence, à tour de rôle, feront réviser leurs devoirs, le soir, à tous les enfants du village.

Il pourrait suivre et participer aux discussions des adultes, proposer des projets. Il pourra participer aux projets et tâches du village.

 

Dans cette micro-société, toute personne peut beaucoup travailler (on est pas contre le travail et même le fait de travailler beaucoup), mais cette quantité de travail ne doit pas être due à la pression, mais due à une participation librement souhaitée, désirée, par passion … et ne doit pas être au détriment de la santé.

 

Plus tard, nous imaginerons que le village devienne :

 

. un centre de colloques intellectuels (avec invitation et cours par des personnalités connus, tels que prix Nobel etc ..),

. un lieu pour des universités d’été et universités populaires (cours d’initiation et d’apprentissage à la culture universelle humaniste, à la culture scientifique, cours de culture générale …),

. un lieu de stages (stages de ressourcement, culturels …, y compris stages astronomiques, botaniques, mathématiques …), avec des places d’hébergement, d’abord dans le gîte, la ferme, puis plus tard dans des bungalows comme au centre de la Flatière (à côté des Houches et de Chamonix).

La diversité architecturale des bungalows pourraient s’inspirer de la diversité des maisons préservée au très bel écomusée Maihaugen de Lillerhammer en Norvège. Un bon nombre de ces maisons auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons islandaises et norvégiennes (sous la terre arable du toit, se trouve un toit rendu étanche par du bitume).

 

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Maisons à toit végétalisée et « maison de Troll », Ecomusée de Maihaugen, Lillerhammer (Norvège).

 

Certaines pourraient être des yourtes mongoles (allant de 15 m2 à 130 m2. Voir les sites : www.yourte.com et www.franceyourte.com ).

- un lieu de discussion philosophique (café-philo sur de nombreux sujets : a) le pouvoir, la force et la faiblesse, b) prévention et répression, c) la réglementation de la société, d) l’amour, la compassion etc. …).

 

Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent durs, tout en prenant le temps de vivre (où l’on  peut avoir des discussions intellectuelles sur toutes sortes de sujets, durant le temps du travail, y compris sur les comètes, comme du temps de Thalès de Millet …Une société « grecque » sans esclave, avec l’utilisation de technologies avancées et intégrées _ raisonnées). On pourrait travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade » (temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts doivent être acceptés et non sous la pression et le stress).

 

Dans ce village on pourrait avoir de bonnes relations ou apporter notre soutien à GreenPeace,  WWF, Survival, P.C.R.F (Planetary Coral Reef Foundation … site : www.pcrf.org ), le musée de l’homme et des ethnologues, d’ONG de défense de la nature et des grandes forêts primaires (Tropicana Verde au Nicaragua etc.) … et suivre par Internet leurs actions (par exemple les périples autour du monde, depuis 1975, du bateau de ferro-ciment MV. L’Haraclitus de l’ONG PCRF …), ou d’autres bateaux d’exploration comme la Boudeuses (quand celui-ci existait encore). On pourrait avoir des réflexions théoriques sur le futur de l’humanité et de la Terre, de la conquête spatiale,  sur les projets de villes (nomades ou non) de l’espace. On pourrait imaginer dans le village, de nouvelles expéditions (idée d’expédition nommée « prend ton cœur, lance-le et cours derrière »), des projets et suggestions de nouvelles techniques pour les pays en voie de développement (mener une réflexion sur le caractère « délicat » ou ambiguë de l’humanitaire …) …

Ou mener des réflexions philosophiques sur les succès et échecs de la non violence (comme dans le cas de la lutte du Peuple tibétain et le rôle du Dalaï-lama), sur la possibilité ou non d’une société gratuite … sans argent (une société de « Potlach », comme chez les amérindiens de la côte ouest du Canada …) ( ?).

 

Beaucoup plus tard, il y aura des salles de cours, de classes (dans des sortes de petites maisons intégrées au paysage), qui seront utilisés successivement par les enfants, les stagiaires, pour des joutes et débats scientifiques (mathématiques, en physique _ style « colloques Solvay » etc …).

 

L’auteur a constaté que des personnes pleines d’idées _ parfois surdouées _ ne réussissaient pas dans la vie, par manque de connaissances scientifiques et de diplômes.

Le village devrait permettre alors à ces personnes par le suivi de cours « libres » (par exemple en auditeurs libres etc …) de rattraper leurs connaissances scientifiques (voire de les aider à produire dans le domaine scientifique).

 

Ce village pourraient être un centre de recherche scientifiques, d’expérimentation, d’idées (un des axes directeurs du village serait « l’imagination toujours au pouvoir » : latrines sèches, éoliennes, solaire, sanicompostage, lombricompostage, couvertures végétalisées de toits, culture du paulownia, du kiwi, du mûrier noir ou blanc, chauffage par le solaire, centrale de chauffage aux copeaux de bois et sciure _ telles qu’on en trouve en grand nombre en Autriche _, qui eux-même viennent des cultures de mûriers, paulownias, robiniers, électricité produites par éoliennes, le solaires, une centrale électrique basse-chute, comme celles qui avaient vendu par Leroy-Merlin, il y a plusieurs années etc. …).

 

Durant ces stages, on mettrait en avant : la recherche de l’excellence (et de la perfection) en tout, le soucis du détail tout en conservant toujours la vue d’ensemble et du tout. « Le toujours mieux [ou d’avantage] » de Saint-Vincent de Paul (ne pas s’endormir sur ses lauriers, toujours se remettre personnellement en cause _ démarche personnelle, « intérieure » et individuelle).

On devrait promouvoir aussi l’humilité (comment ? pas d’idée pour l’instant).

Les cours et les stages doivent être sérieux, honnêtes (les stagiaires doivent en avoir pour leur argent et repartir heureux. Un questionnaire de satisfaction doit être remis à la fin de chaque stage, cession, colloque, conférence …), dont les réponses doivent être traitées avec conscience (professionnelle …) et dont la prise en compte devrait permettre d’améliorer les cours et stages.

 

On doit éviter, dans ces cours et stages, toutes pseudo-sciences et pseudo-médecines (voir à ce sujet les sites : www.pseudosciences.org et www.pseudomedecines.org ).

 

Son économie serait basée sur une économie domestique et une économie de prélèvement. Tout serait sur une base sociale horaire ( ?).  Cette « société » est fondée sur une critique globale, transactionnelle, et une recomposition sociale ( ?).

Tout dans le village serait sous le régime de la loi 1901, y compris l’écoboutique, la boutique d’écobricolage (maison, solaire, éolien …), l’écolibrairie, l’écocentre et écoparc qui se visite (voire s’il on prévoira un prix d’entrée pour l’écoparc ( ?)).

Il pourra y avoir des profits. Tous les profits seront réinvesti dans l’écovillage.

 

 

Cette microsociété devra savoir résister aux agressions extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par le monde _ faire des émules).

On verra si ses principes contribueront à que ce projet puisse être aussi bien réalisé en France que dans le reste du monde. On mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société économique « libérale » (i.e. capitaliste « sauvage »).

L’expérience, si elle réussissait, pourrait être alors  transposable ailleurs et essaimer (à San Francisco et … pourquoi pas l’Himalaya, voire le Tibet, dans un futur plus lointain ( ?) …).

 

Mais auparavant, on doit déjà réfléchir pourquoi certaines expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont finalement terminées par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience fouriériste (de Fourier), hippies, de certaines communautés dans le Larzac,  par exemple n’ont pas perduré dans le temps.

 

 

Certaines communautés se sont installées dans (ou ont « squatté ») des sites remarquables, remarquables pour leur beauté, sans avoir nécessairement toutes les autorisations et titres de propriétés nécessaires … et son sont fait délogés par les promoteurs _ voulant mettre main basse sur le site _ et/ ou la police, comme dans le cas de la communauté hippie de Cairn en Australie.

 

Certaines ont été harcelées ou démantelées par les autorités ou la police, à cause d’accusations, fondées ou non, de cultiver le cannabis, de consommation de drogue ou encore de cacher des criminels ou terroristes en fuite.

D’autres se sont ou se seraient transformés en « lupanards » sexuels, sans cadre moral clair.

 

Certaines encore ont été sous la coupe d’un gourou, de personnes déséquilibrés, d’escrocs  plus ou moins « sincères », recherchant en apparence le bien des autres, mais surtout le pouvoir, sur les consciences, les richesses et afin d’assouvir leurs fantasmes.

Il peut aussi avoir une récupération sectaire de la société communautaire et ses idées (comme dans le cas de Davidiens tombant sous la coupe de David Corech).

Il y a toujours le risque que le projet passe sous le contrôle de personnes ne partageant pas les buts et idéaux humanitaires du village.

 

Il faut éviter que des personnes viennent et profite de l’écovillage pour ne pas travailler, pendant que tous les autres travaillent. Ou que certain aient un statut privilégié (les dispensant par exemple de travail) par rapport à d’autres.

 

Certaines communautés arrivent au contraire à se perpétuer, comme les Amishs, en se coupant du monde extérieur et de ses influences culturelles (pas de radio, de télévisions …), en rejetant le progrès technologiques et en ayant une vision très conservatrice pour ne pas dire rétrograde du monde.

 

Un autre danger est la recherche de l’irrationnel (médecines « douces » … dangereuses, thérapies irresponsables, le fait de vivre, en permanence, dans l’irréel et « l’autre monde »…) et le soutiens aux thèses pseudo-scientifiques voire délirantes (« arrêt du Nucléaire immédiat et total ! », lutte archarnée contre les OGM …) bref le manque de réflexion et d’esprit critique.

L’auteur pense qu’aucun groupe humaine ne peut faire l’économie et ignorer les réalités extérieures et les impératifs économiques (par exemple, qu’on ne peut « comme cela », du jour au lendemain, sortir du nucléaire, pour arriver à n’utiliser que les énergies renouvelables, pouvoir se passer du nucléaire tout en se passant des énergies fossiles, et en plus en voulant aussi se passer du grand éolien !).

 

D’une manière générale,  l’enfer peut être pavé de bonnes intentions dans tout projet. Et les religions, même les mieux intentionnées sont un bon exemple (une religion pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée par l’inquisition  …).

 

 

Dangers sectaires et gourous

 

Pour éviter les gourous (type gourous dont chaque déclaration serait « parole d’Evangile »), il faut que le fonctionnement de cette société écovillageoise soit aussi démocratique que possible (élection régulière des responsables et du responsable, comme celle d’un maire et de son conseil municipal par exemple. Vote à bulletin secret …).

Entre membre de la communauté, il faudra, en particulier, mener aussi une réflexion démocratique, ensemble, sur les moyens d’éviter toute dérive sectaire ou la survenue de gourou en son sein, ou tout replis sur soi (communautaire),.

C’est d’ailleurs un des points cruciaux du projet, conditionnant son succès ou son échec.

 

Le replis communautaire et les dévires irrationnelles

 

La « communauté » ne sera pas coupée du monde (elle  n’est pas une communauté Amish). Elle ne doit pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire.

Elle doit être ouverte aux mondes et aux technologies innovantes. Elle doit être tournée vers l’avenir.

 

Pour éviter le replis et l’irrationnel, un haut niveau de culture, et d’éducation, en particulier scientifique, sera cultivé au niveau de l’esprit du village et entre les membres de ce dernier.

L’auteur de ce projet souhaiterait que l’esprit civique, laïque et républicain soit prôné dans le village.

 

Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur le village

 

 Pour éviter cela, savoir :

1)       Avoir en possession de l’association loi 11901, tous les actes de propriétés,

2)       s’entourer d’avocats et de conseils juridiques.

3)       Que l’association ait une trésorerie importante, liés à une(des) source(s) de revenus appréciables et éthiques (culture de la spiruline ? de la brède mafane ?)… 

4)       Que le trésorier et ainsi que le trésorier adjoint soient choisis du fait de leur haute moralité,

5)       Qu’il y a 2 signatures pour retirer l’argent du compte bancaire de l’association.

6)       Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts).

 

Drogue, respect des lois de la république 

 

Les drogues et les stupéfiants sont interdits dans le village et sur le site (voir l’annexe sur l’écocharte dans ce document).

Donner asile à des personnes ne signifie pas les soustraire à la loi, quand ces dernières personnes ont commis un crime.

Ce monde sera libre, sachant que « le prix de la liberté est la vigilance ».

 

Pas de privilège

 

Le but du village n’est pas l’enrichissement matériel individuel, mais surtout l’enrichissement intellectuel et intérieur et on doit sans cesse le rappeler. On doit y développer le sens de la responsabilité (de l’autonomie, de l’initiative individuelle ou collective).

Le site de l’écovillage doit être propre, une question de respect pour soi et les autres.

 

 

Voici des idées sur l'implantation d’un écovillage culturel et touristique :

 

1) Pour permettre la pérennité de cet écovillage culturel et touristique, il faudrait qu'il soit « irréprochable » moralement et que la communauté, qui y habite, soit une démocratie, avec des responsables choisis par voie démocratique au sein de cet écovillage culturel et touristique),

Il faudrait qu'elle soit exemplaire (pas de prévarication, de vénalité, d'oppression ...).

Cette « grande droiture moral » permettrait d’attirer les « bons » candidats, voire les médias qui pourraient parler de cette « expérience » etc. ...

1b) Il faudrait que le projet soit sous le signe « du CULTUREL » (de la CULTURE). Ce dernier disposerait d’un important Centre culturel. L’idée serait que cet écovillage serait peut-être connu un jour comme un important centre culturel mondial (Tout comme Auroville ? Peut-être à l’image d’Auroville en Inde, pour certains aspects ( ?)).

2) il faudrait que la « communauté » adhère et adopte une charte éthique de vie pour ce lieu de vie culturel et touristique (c’est à dire ici l’écovillage). La charte doit être admise démocratiquement.

2b) Les membres de ce « centre culturel et touristique » adhère à cette charte dont tous les articles seront clairs et précis (cette charte est comme une sorte de règle de vie),

Note : Trop de centre culturel et touristiques utopiques au Larzac et ailleurs se sont dissoutes par manque d'idéologie claire et de charte éthique.

4) On imaginer rechercher un joli hameau ou village abandonné (dans les montagnes françaises, par exemple dans les Pyrénées, par exemple dans le Gers, l’Ariège, les Pyrénées orientales etc. ...).

4b) les maisons seraient rachetées à bas prix (aux descendant des anciens propriétaires des bâtisses du village ...), et à côté duquel pourrait subsister les ruines d'un vieux château médiéval (Cathare ...) qui pourrait être loué au village dont il dépend pour un loyer symbolique et pour une bail de 99 ans.

4c) Il faudrait que le Village ou et son site soit très beau (TRES IMPORTANT), éventuellement sur un nid d'aigle.

5) Créer une association (une en France, loi 1901, une en Belgique, ASBL etc. ...) pour soutenir ce projet,  avec un bureau élu démocratiquement,

(Note: il n'existe pas encore une Europe commune pour les associations).

5b) avoir un bon trésorier honnête, connu pour ses valeurs morales,

6) créer un ou plusieurs comptes bancaires (rémunérés), avec au moins 2 ou 3 signatures des membres du bureau  pour retirer l'argent,

7) Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts),

8) lancer une grande souscription auprès des donateurs, pour racheter le village.

9) Créer un sous-association ("association de fait" ou créer une nouvelle association), style chantier de jeunesses,  ou "Chef d'œuvre en Péril", pour la restauration du village.

10) essayer d'obtenir des subventions du ministère de la culture, si un des (ou le) site(s) est classé (cas improbable),

12) Ce village et la communauté aurait une vocation des productions culturelles :

a)       Oeuvres cinématographiques,

b)       artistiques (peinture, sculpture, émaux, tissus, poterie, photo …),

c)       éditions de livres et de CD voire de DVD,

d)       apiculture, création de confitures,

e)       restaurant, café, salle de spectacle,

f)         culture de plantes médicinales, aromatiques, aromates, plantes pour les tisanes, …,

g)       stages de yoga, de ressourcement psychologique, « retraite spirituelle » etc. ...

 

12bis) Créer une centre culturel et touristique cinématographique pour :

a)       la création de festivals cinématographiques dans ce village : par ex. festival :

-          du film lesbien et « gay »,

-          des autres cultures alternatives,

-          du documentaire sur les civilisations traditionnelles _ « Terres de Couleurs » (+) etc. ...

-          du documentaire humanitaire,

-          de la solidarité, du film solidaire,

-          des exclus, des SDF …, et de la « résistance »

-          contre les discriminations, la précarité,

-          du courage … (ou / et de la résistance _ voir le festival « résistance » de Foix/ Tarascon-sur-Ariège),

-          de l’écologie et de la préservation de la nature,

-          du documentaire animalier et botanique,

-          de la culture occitane,

-          des études et de la culture cathares …

-          du futur … (futurologie, quel futur ?, la SF _ science-fiction …),

-          underground,

-          de la montagne,

-          du vol libre,

-          de l’aviation ( ?),

-          de théâtre amateur (voir celui de Narbonne) ou/et de l’improvisation …

-          des cultures premières (et expositions d’arts premiers),

-          ...

 

(+) Des peuples du monde (martyrs …) pourraient être invités pour des débats.

 

    b) la création d'œuvres cinématographiques (avec studio) sur le créneau des DVD, des cassettes VHS ... (films des personnes différentes, oeuvres d'auteur, oeuvres X, policiers, court-métrages ...).

 

13) Si faire aider de spécialistes pour créer une telle centre culturel et touristique. Avoir une raison sociale claire.

13b) Élaborer des scénarios de bonnes qualité (travail long et patient, avoir de bons scénaristes).

14) Rédiger un projet béton et le proposer pour obtenir des subventions du ministère de la culture, du CNC (Centre National du Cinéma),

16) Installer du matériel vidéo léger (avec les films produits réinvestir dans la rénovation du village),

17) faire un chantier, l'été, avec les donateurs, pour la rénovation du village créer d'abord un restaurant saisonnier ouvrant le plus tôt possible, afin que par ses revenus on puisse financer la rénovation du village et le projet de centre culturel et touristique (Il faut qu'il y ait une bonne ambiance, des jeux et une rivière le soir, pour se détendre. Faire des fêtes).

(Il n'y aura peut-être pas beaucoup de monde _ il y a en général, peu de bénévoles pour ce genre de chantier _, mais il faut y croire). Filmer le chantier et en faire un documentaire sur le projet.

18) Avoir une "bonne commerciale" pour le projet (déjà une bonne expérience commerciale) pour vendre le projet et un centre d'information et de documentation sur le projet sur place (ouvert l'été).

19) Il faut créer une légende ou une rumeur sur le village (le 1er village matriarcal) pour attirer les touristes (légende cathare, wisigoth, de fées, des fées de la ville de Mirmande, de la Déesse mère, ...).

20) Créer un site Web pour faire connaître le village, le référencer dans les syndicats d'initiatives locaux,  les autres sites (les personnes différentes, centres culturels etc... _ voir aussi plus loin idée de  salle Internet). Ce site sera convivial, agréable, facile à lire et au niveau de sa navigation.

21) rénover l'ancienne église ou créer une salle de spectacle. Salle polyvalence, spectacle, réunion, sport, multi-cultes (bouddhiste, chrétien etc. ... il ne faut pas être exclusif ...).

22) Créer un festival folklorique, une procession cathare,

23) Créer un festival de la musique et de la littérature cathare (ou provençal si c'est dans les Alpes du Sud etc. ...).

24) créer un café littéraire avec une importante librairie et bibliothèque (s'inspirer de l'hôtel restaurant "La Joie de Vivre" dans la vallée de la Clarée (à côté de Briançon). Y organiser certains soir, sur sa scène de spectacle, des spectacles amusants style Michou, ou des débats etc ... La bibliothèque servira de bibliothèque à la communauté).

25) Créer un gîte de France ou d'étape, pour la plaisir de touristes.

26) organiser des randonnées (moyenne montagne), avec accompagnateur agréer.

28) pour le développement culturel, organiser régulièrement des « cafés de la philo », invitant de grands penseurs, savants, scientifiques et philosophes (certains un peu sur le modèle de « l’académie Olympia » d’Eintein).

29) on essayera d’élaborer des aspects des relations humaines qui les améliorent : douces attentions _ comme le don d’échappe en soie blanche au Tibet, les Khatas, comme le dons de colliers chez les Bushmen (Bochimans) du Kalahari, pour symboliser une amitié etc. … _, philosophie du don et de l’entraide (mais pas de façon caricatural et imposé, ou dogmatique).

30) l’art aurait une place non  négligeable dans le village (musique, concert, fêtes, peinture, poterie, émaux, sculptures, faïences …).

 

On pourrait imaginer un cybercafé, mettant en œuvre que des technologies open-sources (Linux Ubuntu …), pouvant servir de salle de classe pour les enfant, la journée.

Il faudra prévoir un site web, par exemple en SPIP, un logiciel « Open Source » et un petit journal (payants ?) pour faire connaître le village (donc au minimum, une photocopieuse, une imprimante Laser au départ puis peut-être plus tard une imprimerie, si celle-i est rentabilisées par les productions _ livres ( ?)).

 

Le village posséderait des voitures et véhicules collectifs.

Les toilettes dans le village seront majoritairement des toilettes sèches (avec utilisation de copeaux de bois, de feuilles ou pétales sèches parfumées et odoriférantes, de sciure, qu’on vide, à chaque passage, par un sceau, dans la fosse des toilettes, remplie d’une litière de feuilles sèches et de paille sèche … Puis vidage du compost produit dans ces toilettes, tous les ans, pour « fumer » les sols …).

L’eau du village serait réutilisée et recyclée. Les toits récoltent l’eau de pluie dans les citernes.

 


 


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