/http%3A%2F%2Fs1.lemde.fr%2Fimage%2F2010%2F12%2F14%2F534x267%2F1453432_3_8008_une-greve-paralysait-mardi-le-metro-d-athenes_08ec1e75ebe69cb3e21957e0d6511a1d.jpg)
Le secteur des transports était fortement perturbé mardi 1er janvier au Portugal en raison de plusieurs grèves contre le nouveau code du travail. Ce mouvement de grève affectait notamment la circulation des trains, des bus et des navettes fluviales à Lisbonne, ainsi que le transport de marchandises.
A l'instar des cheminots, qui organisent depuis juin des grèves ponctuelles, les salariés du secteur des transports protestent notamment contre les nouvelles mesures du code du travail, adoptées dans le cadre des réformes mises en œuvre en contrepartie de l'assistance financière internationale accordée au Portugal en mai 2011.
Les syndicats s'opposent à cette nouvelle réglementation qui prévoit notamment une réduction du paiement des jours fériés et des heures supplémentaires. Les perturbations dans les transports devraient se poursuivre dans les prochaines semaines.
La compagnie de chemin de fer précise dans un communiqué que la circulation des trains sera perturbée en janvier "particulièrement le matin", et qu'aucun "moyen alternatif de transport ne sera mis en place". Ces derniers mois, le mécontentement social a gagné plusieurs secteurs au Portugal, en raison de mesures de rigueur d'une austérité sans précédent. Le nouveau budget, marqué par des hausses d'impôt généralisées, doit entrer en vigueur mardi.
Lire : Au Portugal, la contestation contre l'austérité s'enracine (lien abonnés)
MULTIPLICATION DES GRÈVES CES DERNIERS MOIS
Du côté de la Grèce, l'année a également commencé par une grève, qui a paralysé le métro d'Athènes, en signe de protestation contre de nouvelles coupes salariales et une cure d'austérité entrant dans sa quatrième année. Sans grande retombée sur le fonctionnement de la capitale, au ralenti après les festivités nocturnes, ce débrayage de vingt-quatre heures vise à contester l'alignement des salaires des employés du métro sur ceux de l'ensemble de la fonction publique.
Le syndicat des travailleurs du métro d'Athènes avait déjà multiplié ces derniers mois les grèves contre cette mesure, prise dans le cadre d'un nouveau durcissement à la fin de 2012 de la cure de rigueur et de redressement imposée à la population pour arracher à l'Union européenne et au Fonds monétaire international la poursuite de leur soutien financier au pays.
Depuis le début de cette purge, en 2010, en échange de prêts d'un montant total prévu de plus de 240 milliards d'euros, les syndicats grecs ont mené des dizaines de grèves, sans obtenir jusqu'à présent d'infléchissement notable des mesures d'austérité drastiques dont les effets sont contestés par de nombreux économistes.