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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 14:31

 

Créé le 09-01-2012 à 06h39 - Mis à jour à 15h42   

Par Le Nouvel Observateur avec AFP


Le ministre des Transports s'est engagé à explorer "la totalité des pistes" pour permettre aux 880 salariés de retrouver un

emploi

 

"C'est un gâchis énorme", a déclaré l'un des avocats des porteurs du projet de reprise en coopérative ouvrière (Scop). (AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA)

"C'est un gâchis énorme", a déclaré l'un des avocats des porteurs du projet de reprise en coopérative ouvrière (Scop). (AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA)

Quelques heures après la décision du tribunal de commerce de Paris, lundi 9 janvier, de prononcer la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche SeaFrance, le ministre des Transports, Thierry Mariani, s'est empressé de déclarer que "la totalité des pistes qui vont permettre aux 800 salariés de retrouver un emploi vont être explorées". "Notre préoccupation, c'est l'emploi", a-t-il ajouté, précisant que ses "pensées" allaient "aux salariés, qui se trouvent dans la situation de perdre leur emploi", après la décision du Tribunal de commerce.

François Fillon a confirmé que le gouvernement s'efforcerait de "trouver une solution" pour le millier de salariés de la compagnie transManche SeaFrance, dont le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation définitive avec cessation d'activité. "Il faut être capable de trouver une solution", a déclaré le Premier ministre devant des journalistes en marge de la présentation de ses voeux à Matignon, affirmant vouloir "reprendre les discussions" avec les acteurs économiques et politiques du dossier pour sauver des emplois. "On a des possibilités partielles avec le groupe Dreyfus, des possibilités de reclassement avec la SNCF", a-t-il poursuivi. "Avec ça, on devrait pouvoir réussir à construire quelque chose".

"C'est un gâchis énorme, un gâchis social d'abord puisqu'il concerne le sort de 1.010 salariés, un gâchis économique également", a de son côté déclaré maître Philippe Brun, l'un des avocats des porteurs du projet de reprise en coopérative ouvrière (Scop), en référence aux 880 salariés de SeaFrance à Calais et aux 130 de la filiale britannique, confirmant la "liquidation définitive" de SeaFrance.

Aucune offre de reprise valable"

Plus tôt ce lundi, le tribunal de commerce de Paris a précisé sa décision : "Il n'existe aucune offre de reprise valable, l'activité ne peut être poursuivie, le tribunal met fin à la période de maintien de l'activité de SeaFrance", selon l'exposé oral des motifs de la décision par les juges.

L'offre de la Scop "n'est pas très différente de la précédente" et présente "le grave inconvénient de ne pas comporter le financement nécessaire pour redémarrer l'activité", a déclaré le président de la chambre à des journalistes.

A la suite du soutien imprévu de l'opérateur du tunnel sous la Manche Eurotunnel apporté lundi à la Scop, les avocats des quelque 880 salariés de SeaFrance avaient demandé un report de la décision, mais n'ont pas été suivis par le tribunal.

Or, selon les juges, un report est "incompatible avec l'urgence" de la situation.

Le PDG d'Eurotunnel avait annoncé dans un entretien à "Libération" de ce lundi qu'il allait soutenir le projet de sauvetage de SeaFrance par ses employés en se portant acquéreur des navires de la compagnie de ferries. 

36 millions d'euros d'indemnités de la SNCF

Peu avant la décision du tribunal, la SNCF avait annoncé dans un communiqué le versement "d'une somme d'un montant global estimé à 36 millions d'euros", en plus de ce qu'exige la loi, pour indemniser les salariés de la compagnie de ferries SeaFrance qui seraient licenciés. Le conseil d'administration de la SNCF avait approuvé lundi matin ces indemnités exceptionnelles "afin de proposer des solutions de soutien" aux salariés de SeaFrance.

Maison-mère de SeaFrance, la SNCF propose également la mise en place d'une cellule de reclassement et de recrutement "dans le groupe SNCF", si des licenciements avaient lieu, comme l'avait annoncé son patron Guillaume Pepy. Une offre qui avait laissé les salariés perplexes.

 

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

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