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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 14:23

Le Monde.fr | 23.03.2012 à 12h17 • Mis à jour le 23.03.2012 à 12h28

Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

 
Après une journée d'action européenne le 29 février, le principal syndicat européen, le DGB avait convié plusieurs leaders syndicaux à Berlin, jeudi 22 mars, pour rencontrer notamment Angela Merkel.

Jusqu'ici cantonnés à un rôle de spectateurs des réformes entreprises au nom du sauvetage de la Grèce et de la zone euro, les syndicats européens commencent à donner de la voix.

Après une journée d'action européenne - assez discrète - le 29 février, le principal syndicat européen, le DGB (6,15 millions d'adhérents) a convié plusieurs leaders syndicaux à Berlin, jeudi 22 mars, afin de rencontrer Frank-Walter Steinmeier, président du groupe parlementaire social-démocrate au Bundestag et surtout Angela Merkel.

Durant plus d'une heure, la chancelière a écouté les leaders syndicaux venus d'Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce, Irlande, Italie, République tchèque, Suède et France (François Chérèque, secrétaire général de la CFDT et Frédéric Imbrecht, responsable de l'Europe à la CGT).

 

"FRANCHE DISCUSSION"

Au cours de cette "franche discussion", selon les termes de Michael Sommer, président du DGB, chacun est resté sur ses positions. "Le traité européen de discipline budgétaire ne va pas résoudre les problèmes, il va les amplifier. Il est plus que temps de changer de politique en Europe. L'Europe a d'urgence besoin d'un fonds de sauvetage social", a résumé le leader allemand, au nom de la délégation.

Pour Angela Merkel, l'objectif du gouvernement allemand est de "renforcer durablement la croissance et l'activité en Europe". Selon elle, "la clé de cela est la combinaison d'une politique financière solide, un renforcement de la compétitivité et de la solidarité".

Selon les syndicalistes, la chancelière a insisté pour que chacun s'exprime, mais a ensuite défendu les mesures les plus impopulaires, comme la réduction du salaire minimal en Grèce. "Chacun doit d'abord mener sa cure d'austérité. Pour la croissance, on verra après", a résumé François Chérèque.

 

SALAIRE MINIMUM EUROPÉEN

Celui-ci a indiqué que les syndicalistes s'étaient "mis d'accord pour construire des propositions pour un pacte social européen, et travailler à des éléments de convergence sociale, notamment un salaire minimum européen qui représente 60 % du salaire moyen de chaque pays".

Alors que les partis sociaux-démocrates européens tentent d'adopter une position commune face aux réformes des traités européens, comme en témoigne le séminaire organisé à Paris les 16 et 17 mars pour soutenir François Hollande, les syndicats entreprennent donc une démarche similaire.

Le 28 mars, une délégation européenne se rendra à Madrid soutenir les syndicats espagnols à la veille de la journée de grève générale, mais aucune rencontre avec le premier ministre conservateur, Mariano Rajoy, n'est pour le moment prévue.

Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

 

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