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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Les solutions de FNE pour une "transition écologique"

LEMONDE | 28.01.12 | 16h16   •  Mis à jour le 28.01.12 | 16h18

 
 

 

France nature environnement lance un "appel des 3 000" à destination des candidats à la présidentielle afin de replacer l'écologie dans le débat politique.

France nature environnement lance un "appel des 3 000" à destination des candidats à la présidentielle afin de replacer l'écologie dans le débat politique.DR


Pour élaborer son "appel des 3 000" (à lire ici en PDF), France Nature Environnement (FNE) a mobilisé militants, experts et adhérents de base pendant plusieurs mois. Le résultat, foisonnant, alterne demandes concrètes - ne plus soutenir les agrocarburants, abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes -, grands principes en faveur d'une "transition écologique" de la société française et esquisses de profondes réformes législatives, juridiques, politiques.

 

>> Lire : Sept candidats devant les militants de l'environnement

 

Expérience du Grenelle de l'environnement aidant, le dialogue démocratique figure en bonne place. Formation et consultation des citoyens, expertise puis "droit de suite" : l'écologie participative a manifestement inspiré les auteurs du texte qui appellent de leurs voeux des "programmes d'éducation populaire à la consommation responsable, à la préservation de la nature et de l'environnement", dispensés par des animateurs de terrain et dans les médias audiovisuels.

Il faut en finir avec les consultations de façade, prônent-ils. Les Français doivent pouvoir donner leur avis en amont d'un projet d'infrastructure ou de décret. La Commission nationale du débat public devrait être renforcée. De l'Etat, les militants attendent qu'il s'en prenne aux conflits d'intérêts parmi les experts des organismes publics, et qu'il accorde un statut aux associations, qui siègent aujourd'hui bénévolement dans moult instances. Il faudrait en outre protéger les "lanceurs d'alerte", autoriser les "actions de groupe" devant la justice...

Le chapitre économique se concentre sur la question des "écocontributions". Il va bien falloir financer la transition écologique, autrement dit rénover les bâtiments gaspillant l'énergie, investir dans les filières renouvelables, fermer progressivement les centrales nucléaires, passer aux "transports doux" et à l'agriculture soutenable.

 

CHANTIERS PRIORITAIRES

Développer le bio, économiser l'eau, interdire les OGM, ne plus bétonner le territoire, sont des chantiers prioritaires. Un investissement public de 30 à 50 milliards d'euros par an sur une génération devrait servir de levier au changement. FNE envisage un système de protection environnementale codirigé par les cinq partenaires du Grenelle (Etat, collectivités locales, entreprises, associations, syndicats), pour redistribuer les écocontributions vers des domaines-clés. Le tout sans creuser la dette.

Les aides publiques, ajoutent les militants, devront systématiquement être soumises à péréquation en fonction de leurs performances écologiques : taxer lourdement les activités très polluantes doit permettre, par exemple, d'encourager des activités locales de réparation. A l'échelle internationale, la France devra se faire le porte-parole de la préservation des océans, de la reconnaissance du principe pollueur-payeur devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ou de l'instauration d'une taxe sur les transactions financières...

Martine Valo

 


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