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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Les salariés de Petroplus lancent un ultimatum au chef de l'Etat

 

 

Le Monde.fr | 14.09.2012 à 16h31 • Mis à jour le 14.09.2012 à 16h49

 
Devant la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne, près de Rouen, le 24 mars.

Quelques jours après les salariés du site PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ce sont les salariés de Petroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime) qui ont à leur tour lancé un ultimatum au président de la République François Hollande, ainsi qu'au premier ministre Jean-Marc Ayrault et au ministre du redressement productif Arnaud Montebourg.

"Voilà maintenant deux jours que l'intersyndicale a demandé la venue sur le site de Petit-Couronne du président de la République, du premier ministre et du ministre du redressement productif, écrivent vendredi 14 septembre dans un communiqué les représentants des 550 salariés de cette raffinerie menacée de fermeture. Mardi 11 septembre l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC appelait en effet les trois hommes à venir sur le site "dans les plus brefs délais, et ce pour faire baisser la tension", rappelant que le 5 janvier, en pleine campagne présidentielle, François Hollande avait promis "de revenir autant que nécessaire pour sauver cette industrie viable".

DES NOUVELLES AVANT LE JEUDI 20 SEPTEMBRE
 

"A ce jour seul le ministre du redressement productif n'a répondu qu'à moitié à notre demande, poursuivent-ils dans leur communiqué. M. Arnaud Montebourg nous a proposé une rencontre à Bercy. L'intersyndicale a fait part de cette proposition aux salariés hier midi lors de l'assemblée générale hebdomadaire, et la quasi-totalité des salariés du site ont rejeté la proposition du ministre du redressement productif et exigé sa venue dans les plus brefs délais."

"Aujourd'hui, face au silence du président de la République nous pouvons nous poser la question qu'il avait posé lui-même lors de sa visite du 5 janvier : 'Mais que fait le président de la République pour les Petroplus ?'"A l'époque, Nicolas Sarkozy était encore chef de l'Etat.

Ils achèvent leur communiqué sur un ultimatum ressemblant fort à celui lancé mardi par les salariés de PSA, qui demandaient, eux, d'être reçus à l'Elysée entre le 17 et le 21 septembre : "Si nous n'avons aucune nouvelle pour une venue sur le site des responsables gouvernementaux avant le jeudi 20 septembre, nous pourrons considérer que les contacts sont rompus et nous mettrons en place d'autres types d'action, menacent-ils. Jusqu'à présent l'intersyndicale a toujours été responsable et constructive. Nous demandons à nos gouvernants de l'être également en répondant à la demande des salariés de la raffinerie."

Le tribunal de commerce de Rouen a donné jusqu'au 2 octobre à deux repreneurs potentiels pour démontrer leurs capacités financières et techniques et obtenir les autorisations administratives nécessaires.

Lire aussi : Petroplus : les juges donnent un mois aux repreneurs pour prouver leur sérieux

Cette raffinerie, ouverte en 1929, a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse. Arrêtées courant janvier, les activités ont repris temporairement à la mi-juin après la signature d'un contrat ponctuel avec Shell, qui fut longtemps propriétaire du site avant de le céder en 2008 à Petroplus.

Lire aussi : A Aulnay, les salariés de PSA remontés contre le gouvernement


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