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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Les Grecs manifestent contre une nouvelle cure d'austérité

LEMONDE.FR avec AFP | 07.02.12 | 14h56   •  Mis à jour le 07.02.12 | 15h01

 
 

 

Les forces de l'ordre étaient déployées place Syntagma, à Athènes, mardi 7 février, pour protéger le Parlement d'éventuels débordements de la part des manifestants.

Les forces de l'ordre étaient déployées place Syntagma, à Athènes, mardi 7 février, pour protéger le Parlement d'éventuels débordements de la part des manifestants.AFP/LOUISA GOULIAMAKI


Des milliers de personnes ont manifesté à Athènes et Salonique sous la pluie mardi 7 février, jour d'une grève générale de 24 heures en Grèce, pour protester contre un nouveau train de mesures d'austérité imposé par les créanciers du pays. Derrière les bannières "non aux licenciements dans la fonction publique", "non à la baisse du salaire minimum" et "non aux réductions des retraites complémentaires", les manifestants ont résumé leurs objections aux nouvelles réformes demandées par les créanciers du pays, zone euro, BCE et FMI.

En échange d'un engagement de la Grèce en faveur de ces mesures, ceux-ci s'apprêtent à accorder un deuxième prêt d'au moins 130 milliards d'euros, qui ferait suite aux 110 milliards accordés en mai 2010. La Grèce en a besoin pour régler une obligation de 14,5 milliards d'euros, qui arrive à échéance le 20 mars. Pour sécuriser l'aide européenne qui doit permettre d'éviter un défaut de paiement au pays dès le mois de mars, le gouvernement vise des économies budgétaires supplémentaires de l'ordre de 1,5 % du PIB, soit environ 3,3 milliards d'euros.

Mais la pilule ne passe plus auprès de la population, qui a déjà subi une première cure d'austérité au printemps 2010. Mardi, écoles, ministères, hôpitaux, médias publics et banques étaient touchés par la grève, tandis que des arrêts de travail ont été observés dans les transports urbains, le métro et les bus. Les bateaux sont restés à quai, tandis que les trains ne fonctionnaient pas. En revanche, aucune annulation n'était annoncée dans le transport aérien.

 

 DRAPEAU ALLEMAND BRÛLÉ

Les manifestants s'opposent notamment à la demande de baisse des salaires et de réduction du salaire minimum formulée par les créanciers. Elle est jugée inacceptable dans un pays plongé dans la récession depuis quatre ans, et où les prix à la consommation et les taxes continuent de s'envoler.
Ils s'opposent aussi au projet de coupes dans les retraites complémentaires et de suppression de 15 000 emplois dans le secteur public.

Un groupe de manifestants nationalistes grecs a brûlé un drapeau allemand et tenté d'enflammer un drapeau nazi devant le Parlement à Athènes.

Malgré l'agitation sociale et la nervosité des marchés, la Grèce a réussi mardi à lever 812,5 millions d'euros en bons du Trésor à six mois, à un taux d'intérêt en très légère baisse (4,86 %) par rapport à la dernière émission du même type.

 

 

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