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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:23

LEMONDE.FR Avec Reuters | 17.11.11 | 08h40   •  Mis à jour le 17.11.11 | 12h43

 
 

 

L'ampleur du rassemblement, le premier depuis presque un mois, devrait donner le pouls de l'opinion publique et de l'éventuel bras de fer social à venir entre le pouvoir et la rue.

L'ampleur du rassemblement, le premier depuis presque un mois, devrait donner le pouls de l'opinion publique et de l'éventuel bras de fer social à venir entre le pouvoir et la rue.AFP/ARIS MESSINIS

Journée test pour le nouveau pouvoir grec. Des milliers de personnes sont attendues jeudi dans les rues d'Athènes pour mettre en garde Lucas Papadémos, dont le gouvernement a obtenu la confiance du Parlement mercredi, contre l'instauration de nouvelles mesures d'austérité réclamées par l'Union européenne.

L'ampleur du rassemblement, le premier depuis presque un mois, devrait donner le pouls de l'opinion publique et de l'éventuel bras de fer social à venir entre le pouvoir et la rue. Les sondages montrent que près de trois quarts de Grecs soutiennent Papadémos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne, mais le nouveau programme d'austérité a du mal à passer auprès de la population. La coalition de crise réunit le parti socialiste de l'ancien premier ministre George Papandréou (Pasok), la Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras (ND, convervateurs) et le parti LAOS d'extrême droite.

Après avoir remporté sans surprise la confiance du Parlement mercredi, le chef du gouvernement va avoir la lourde tâche de maintenir la cohésion de la coalition. Il doit parvenir à resserrer les rangs de la majorité derrière les réformes impopulaires alors que des dissensions ont fait leur apparition. Antonis Samaras a ainsi de nouveau exclu, mercredi, de s'engager par écrit à respecter les modalités du dernier plan de sauvetage de la Grèce, comme le réclame la Commission européenne.

HAUSSES D'IMPÔTS ET COUPES BUDGÉTAIRES

Cette année, outre la protestation sociale, les manifestations devraient aussi revêtir un aspect très politique, après l'entrée de l'extrême droite dans le gouvernement grec de coalition, pour la première fois depuis la chute de la dictature des colonels. C'est la raison qui a poussé un député Pasok dissident à voter mercredi soir contre la confiance au gouvernement. Député du département de Xanthi en Thrace (nord-est) où vit la minorité musulmane de Grèce, Tsten Mantazi s'est dit contre la participation au gouvernement de transition du LAOS, dont les députés expriment régulièrement des positions xénohobes.

Jeudi, le journal communiste Rizospastis souligne que les communistes placent le défilé sous le signe de la résistance au "retour du fascisme" et, faisant le lien avec la situation immédiate de la Grèce, rappelle que le slogan de novembre 1973 "Pain, éducation, liberté", n'a jamais été autant d'actualité. Le quotidien Ta Nea à grand tirage assure que tout laisse présager une "marche à haute tension". Le défilé marque l'anniversaire de la répression sanglante du soulèvement étudiant de 1973 par le régime des colonels qui était renversé l'année suivante.

Il s'agit aussi de la première marche de ce type depuis le vote d'une loi réformant l'université l'été dernier, modifiant le droit d'asile qui interdisait jusqu'à présent à la police d'entrer dans des locaux universitaires. "L'atmosphère est électrique" depuis mercredi, affirme le journal citant un premier incident entre militants de gauche à l'école Polytechnique, bastion de la résistance étudiante au régime des colonels. Après cet incident, la ministre de l'éducation socialiste Anna Diamantopoulou a annoncé qu'elle n'irait pas déposer de gerbe sur les lieux du soulèvement comme le veut la tradition. Selon Ta Nea, c'est la première fois que cette tradition ne sera pas respectée.

Athènes tente de s'assurer le versement de la dernière tranche de huit milliards d'euros du premier plan d'aide européen de 110 milliards. Le pays doit aussi rétablir la confiance des inspecteurs de la troïka (Fonds monétaire international, UE et Banque centrale européenne) afin de bénéficier d'un deuxième plan de sauvetage de 130 milliards d'euros ayant fait l'objet d'un accord à Bruxelle fin octobre.
Le gouvernement va soumettre au Parlement, vendredi, le projet de budget 2012 du pays, incluant des hausses des impôts et des coupes budgétaires censées répondre aux exigences de l'Union européenne et du FMI.

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