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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 19:55
Rue89 - Revista de prensa 27/10/2011 à 14h12
 

Les éditorialistes espagnols ont le sentiment que leur pays a été sacrifié sur l'autel du sauvetage grec. Pour le plus grand profit de l'Italie, et pour arranger les affaires de l'Allemagne et de la France.

« Les établissements bancaires espagnols sont les grands perdants », titre El Pais, premier quotidien de la péninsule :

« L'ensemble de la presse européenne souligne que nos banques ont besoin de 26 milliards, soit un quart du total des 106 milliards de recapitalisation prévue pour l'ensemble des banques européennes. Cette recapitalisation, initialement pensée pour faire face à la suspension de remboursement de la Grèce, finit par se retourner contre l'Espagne, alors que ses banques étaient les moins liées à la dette grecque. »

La France et l'Allemagne, qui sont les grands détenteurs de titres grecs s'en tirent, elles, « comme des fleurs » :

« Les grandes banques françaises et allemandes, se retrouvent à devoir lever moins de capitaux que les banques espagnoles ! »

L'Italie préservée pour le confort des « voyageurs de première classe »

« Tous [les leaders européens] ont une obsession : que le Titanic ne coule pas. Et tous savent que si l'Italie de Berlusconi s'enfonce, les voyageurs de première classe s'enfonceront avec elle », analyse le quotidien dans un autre article.

Dans ce sauvetage forcé de l'Italie, qui risque de laisser l'Espagne sur le carreau :

« C'est l'Allemagne qui décide du calendrier, des formes et des chiffres. La France suit, en essayant de mettre un peu d'humanité et de chaleur là où Berlin ne voit que bonimenteurs, gaspillage, indiscipline. »

L'Espagne, un exemple à suivre...

Sur son blog, Carlos Segovia, rédacteur en chef du quotidien de droite El Mundo, farouchement anti-Zapatero, se désole de l'abandon délibéré de l'Espagne par Merkel et Sarkozy :

« S'ils n'ont pas fait pression ces derniers jours sur Zapatero comme ils l'ont fait sur Berlusconi, ce n'est pas parce que la situation de l'Espagne ne les intéresse pas pour la stabilité de l'euro, mais parce qu'ils pensent qu'il n'y a plus rien à discuter avec lui. Ils attendent le changement de gouvernement [les élections espagnoles auront lieu le 20 novembre, ndlr]. C'est très regrettable. »

Et d'autant plus injuste que la chancelière Merkel, en personne, et devant le Bundestag, avait reconnu les immenses efforts consentis par l'Espagne, « un exemple du changement d'attitude nécessaire en Europe ».

Les Anglais confirment, on a bien oublié l'Espagne

La presse britannique a elle aussi le sentiment que les Espagnols sont victimes... de la faiblesse de l'économie italienne. Laurence Knight de la BBC analyse :

« Il semble que c'est l'Italie et non l'Espagne qui est désormais vue comme le principal candidat de cette contagion parmi les grandes économies européennes. »

Et donc comme le principal bénéficiaire possible du soutien européen.

Le Guardian ne dit pas autre chose :

« L'Italie est le nouveau mouton noir de l'Eurozone : l'Irlande est félicitée pour avoir recollé à nouveau son économie, l'Espagne a été en grande partie oubliée. »

Avec Emilie Brouze

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