Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 15:43

 

 

 

Il a tout compris, le gouvernement de droite espagnol. Dans un pays où le chômage est à plus de 20% (50% chez les jeunes) il faut pressuriser ceux qui travaillent. Regardez ce qui nous attend.

Laurence Parisot le dit et le répète, c'est le coût du travail qui fait la crise dans l'entreprise. Les bénefs ne sont pas suffisants par les temps qui courent. Et ils courent vite. Surtout, qu'on ne vienne pas lui raconter que les entreprises doivent mettre la main à la poche pour résorber la dette souveraine : c'est aux salariés de payer. Il faut raboter un max, couper toute la laine qui dépasse tant que les brebis ne bêlent pas trop.

En Espagne, le gouvernement l'a mis en pratique. Brimer les salariés, ils appellent ça « relancer le marché du travail ». Même en espagnol. C'est beau l'Europe où tout le monde se comprend, même si tout le monde ne met pas sa langue là où il faudrait pour des causes justes.

C'est simple, même en ibère par un temps glacial : comme ils ont une espèce de Medef chez-eux aussi, ils ont écouté son chant de sirènes flamencos pour casser les castagnettes aux plus pauvres : le gouvernement va réduire les avantages des salariés et renforcer les pouvoirs des employeurs. C'est pas con, il fallait y penser ! Ils doivent avoir des prix Nobel, non ? Ou des Alain Minc.

Des journaux espagnols résument en un joli titre : « le gouvernement ouvre la voix au licenciement facile et pas cher » sur des millions de travailleurs:

  • baisse drastique des indemnités de licenciement, avec un plafonnement plus bas,

  • autorisation des employeurs à s'affranchir des conventions collectives

  • suppression de l’autorisation administrative de licenciement

  • l'absentéisme sera pris en compte dans un motif de licenciement

  • création d'un contrat de travail avec 1 an de période d'essai (donc un salarié jetable dans ce laps de temps, sans qu'il ait pu ouvrir des droits à indemnisation...)

  • licenciement économique possible en cas de baisse du chiffre d'affaire de l'entreprise pendant 3 mois consécutifs

  • en cas d'accords collectifs non signés, c'est un « arbitre» d'une commission consultative qui décidera.

Ajoutez à cela des aides aux PME et un encouragement au recours à temps partiel (comme chez nous...), voilà posées « ... les fondations pour le retour de la croissance et la création d'emplois», comme ils disent.

Bref, c'est une jolie palette de coup de pieds aux droits acquis par les travailleurs espagnols, sans consultation des syndicats ni du Parlement espagnol. Comme il se doit.

 Ne cherchez pas trop si ces mesures vont abaisser le chômage ! Elles ne sont pas faites pour ça !

 « Allo ? Nico ? C'est Laurence, ta belle de Cadix ! T'as vu, les Espagnols en ont, eux !! Tu peux faire pareil, non ? »

 En Espagne, la grève générale s'annonce.

tchica tichca tchic aïe aïe aïe !

Léon


Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22