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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Le pouvoir birman va poursuivre un moine entré illégalement dans un monastère

LEMONDE.FR avec AFP | 19.02.12 | 09h48

 
 

 

Shin Gambira (bras tendu), le 19 janvier 2012, au monastère de Shwenyawar, à Rangoun.

Shin Gambira (bras tendu), le 19 janvier 2012, au monastère de Shwenyawar, à Rangoun.Reuters/Soe Zeya Tun


Le célèbre moine birman Shin Gambira , un des leaders de la "révolte safran" de 2007 qui avait été récemment amnistié, va être jugé pour être entré de force dans des monastères fermés par les autorités, rapporte, dimanche 19 février, le quotidien officiel News Light of Myanmar.

Gambira "va être poursuivi pour occupation illégale" d'un monastère à Rangoun et pour être entré de force dans deux autres, des infractions pour lesquelles il avait été interpellé puis libéré, le 10 février, au terme d'une journée de détention. Les autorités "ont entrepris des démarches légales pour qu'il soit jugé", selon le journal.

Gambira, condamné à 68 ans de prison pour sa participation à la "révolte safran", a fait partie des centaines de prisonniers politiques libérés en janvier. Les manifestations de 2007, au départ contre le coût de la vie, avaient attiré jusqu'à 100 000 personnes dans les rues de Rangoun, constituant le plus sérieux défi aux généraux depuis le soulèvement populaire de 1988. Le mouvement avait été écrasé par la junte alors au pouvoir, faisant au moins 31 morts.

L'arrestation du moine est intervenue alors que le régime birman multiplie les gestes d'ouverture depuis plusieurs mois dans l'espoir d'obtenir de sortir de son isolement. Elle a provoqué la réaction immédiate de Washington, qui a exhorté le gouvernement à libérer le moine "immédiatement et sans conditions et à apporter des explications quant à ce qui a motivé son arrestation".

 

 

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