Source : www.marianne.net
Voici une nouvelle qui va ravir les Grecs, frappés de plein fouet par les politiques de rigueur, avec à la clé une baisse des revenus supérieure à 30 % depuis la crise de 2008.
Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), l'un des principaux inspirateurs de la cure d'amaigrissement imposée à Athènes, émarge, lui, à 378 240 €. A titre de comparaison, Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine (FED), gagne moins de la moitié. Et c'est sans compter le petit bonus.
Comme fonctionnaire européen, Super Mario, l'autoproclamé «sauveur de la zone euro», ne paie pas un fifrelin d'impôt. Même avantage pour l'autre homme fort de l'Union, le portugais José Manuel Barroso, qui carbure, lui, un poil en dessous du salaire de Mario Draghi, à 304 200 €, mais le dépasse d'une tête avec les avantages inclus : 381 600 €.
Dans l'UE, on connaissait comme paradis fiscaux Jersey et Guernesey, mais moins ces îlots au sein de Bruxelles et Francfort.
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