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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

Le chômage n'en finit plus d'augmenter en Grèce

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 14.06.2012 à 13h02 • Mis à jour le 14.06.2012 à 13h02

 

 
La police surveille des manifestants grecs contre l'austérité, le 14 juin à Athènes.

Selon des chiffres publiés jeudi 14 juin par l'Autorité des statistiques grecques (ASE), le taux de chômage a continué à s'aggraver au premier trimestre 2012, grimpant à 22,6 % contre 20,7 % au trimestre précédent. Au premier trimestre 2011, le chômage s'établissait à 15,9 %.

L'envolée du chômage, amorcée début 2010 quand la débâcle financière du pays et la rigoureuse cure d'austérité ont creusé la récession, frappe avant tout les jeunes : 52,7 % des 15-24 ans non scolarisés sont sans emploi, et plus d'un tiers dans la tranche d'âge suivante, de 25 à 29 ans. L'ASE chiffre les chômeurs à 1,12 million dans un pays de onze millions d'habitants, en hausse de 57 % sur un an et de 9 % par rapport au précédent trimestre.

Plus de la moitié (56,5 %) des sans-emploi rentrent dans la catégorie des "chômeurs de longue durée" (depuis plus d'un an). Les femmes continuent d'être défavorisées, avec un taux de chômage de 26,5 % contre 19,7 % pour les hommes.

Le taux de salariés en Grèce, à 63 % de la population active (hors chômeurs), continue aussi "d'être plus bas que celui de la moyenne dans les pays membres de l'Union européenne (UE), où ce taux s'élève à 80 %", selon l'ASE. Les auto-entrepreneurs représentent 24 % des actifs.

 

  ACCÉLÉRATION DES RETRAITS BANCAIRES

Face au marasme économique et à l'issue incertaine des élections législatives de dimanche, les Grecs se précipent dans les banques pour retirer leur épargne, craignant que le résultat du scrutin ne pousse leur pays hors de la zone euro.

Les retraits cumulés des principales banques grecques ont atteint 500 à 800 millions d'euros par jour, le rythme s'accélérant à l'approche du vote, en particulier mardi, ont constaté mercredi des banquiers. Dans les petites et moyennes banques, les retraits ont oscillé entre 10 et 30 millions d'euros, ont-ils ajouté.

 Au cours des deux dernières années, la crainte de voir la Grèce sortir de la zone euro a lentement réduit le montant des dépôts dans les banques grecques. La baisse a atteint l'an dernier 17 %, soit 35,4 milliards d'euros, et le montant des dépôts s'établissait fin avril à 165,9 milliards d'euros, selon les chiffres de la banque centrale. La fédération de la distribution a quant à elle constaté une ruée des consommateurs sur des denrées non périssables comme les pâtes ou les boîtes de conserve.

 

 RUMEURS

Alors qu'approche le scrutin, en l'absence de sondages dont la publication est interdite dans les deux semaines précédant le vote, des responsables des partis ébruitent des enquêtes "secrètes". Une rumeur a ainsi prédit mardi une large victoire de Syriza, qui refuse la politique d'austérité imposée à Athènes en échange d'une aide financière vitale.
 

"C'est absurde", réagit un sondeur. "Nos sondages montrent que le paysage n'a guère changé depuis la diffusion des derniers sondages. Les partis sortent ces chiffres en espérant renforcer leur position." Les derniers sondages autorisés, publiés le 1er juin, placent Syriza à peu près au même niveau que Nouvelle Démocratie, le parti de droite conservatrice d'Antonis Samaras. Et pas plus que lors des précédentes législatives, le 6 mai dernier, un parti ne semble en mesure de former seul un gouvernement.

La Slovaquie met la pression sur Athènes

 

Le premier ministre slovaque a fait savoir jeudi qu'il demanderait la sortie de la Grèce de la zone euro si Athènes ne respectait pas ses engagements.

 

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