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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

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Le budget 2012 définitivement adopté par le Parlement

LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.11 | 18h37   •  Mis à jour le 21.12.11 | 18h53

 
 

 

L'Assemblée nationale, jeudi 15 décembre 2011.

L'Assemblée nationale, jeudi 15 décembre 2011.REUTERS/BENOIT TESSIER

Le Parlement a adopté définitivement, mercredi 21 décembre, par un vote de l'Assemblée nationale, le budget 2012, dernier projet de loi de finances du quinquennat, mettant en musique plusieurs mesures des deux plans de rigueur annoncés fin août, puis début novembre, mêlant hausses ciblées d'impôts et coupes dans les dépenses.

La majorité de droite et du centre a voté pour ce projet de budget de l'Etat visant notamment à garder le cap de la réduction du déficit public. Les députés de gauche ont voté contre, dénonçant un budget "déjà caduc" et source de nouvelles "inégalités".

L'Assemblée avait le dernier mot, après le rejet en dernière lecture par le Sénat, à majorité de gauche, du projet de loi de finances (PLF) 2012 qu'il avait totalement remodelé en première lecture avec des mesures préfigurant le programme PS en cas de victoire de François Hollande.

>> Visualisez le projet de loi de finances 2012  avec notre infographie

Vantant un budget empreint de "sérieux" et de "réactivité dans une période de grandes incertitudes", la ministre du budget, Valérie Pécresse, a réaffirmé que le gouvernement voulait "réduire les déficits au rythme prévu", "soutenir la croissance et renforcer la compétitivité" mais aussi préserver "l'équité".

Au nom de l'UMP, Jérôme Chartier a souligné le "courage" d'un budget comportant "des mesures qui peuvent apparaître impopulaires mais sont responsables".

"UNE HYPOTHÈSE DE CROISSANCE DÉPASSÉE"

Le socialiste Christian Eckert a critiqué les "inégalités" du projet de loi, évoquant des "mesures extrêmement dures et pénalisantes pour les plus fragiles". Son collègue Jean Launay a critiqué un budget "caduc car il repose sur une hypothèse de croissance dépassée et pas équitable parce que la contribution sur les hauts revenus et les efforts demandés aux grandes entreprises ne masqueront pas les déséquilibres que [le gouvernement a] creusés".

Seul satisfecit du PS : la création d'un mécanisme de redistribution des ressources entre communes riches et pauvres (péréquation horizontale).

Taxe sur les sodas, imposition exceptionnelle pour les hauts revenus, indexation de la revalorisation des aides au logement sur la croissance et non plus sur l'inflation, rabotage accru des niches fiscales, journée de carence pour les fonctionnaires en cas d'arrêt maladie en font partie.

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