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La Ville de Québec suit de près l'évolution du campement des indignés au jardin Saint-Roch. Pour l'instant, rien ne l'inquiète.
« Nous continuons de tolérer l'occupation du parc, soutient Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec. On suit la situation au jour le jour. »
M. Perron revenait lui-même du jardin Saint-Roch, lorsque Le Journal l'a joint en début d'après-midi hier. Ce dernier a fait savoir que les policiers et le préventionniste du Service des incendies s'y rendent aussi régulièrement.
Ce week-end, les occupants du parc ont commencé à construire une structure de bois qui servira de cuisine.
Un bon Samaritain a aussi fait don d'une tente prospecteur dans laquelle un poêle à bois sera installé. Une seconde tente du même genre devrait être érigée sous peu. « Ça nous permettra de se tenir au chaud cet hiver », lance Michaël Blanchette, membre d'Occupons Québec qui compte bien braver le froid.
La Ville ne voit pas de problème avec ces installations. « Normalement, toute construction permanente est interdite. Pour l'instant, de ce que j'ai vu, ce n'est pas permanent », explique Jacques Perron.
Itinérance
Pour le moment, le problème que doivent gérer les indignés sont les itinérants. Plusieurs ont essayé de se dénicher une place auprès des occupants. « On est allé voir la Maison Lauberivière et Point de repères pour savoir ce qu'on devait faire. C'est que si on dit oui à un, ça n'aura pas de fin », souligne Michaël Blanchette, qui laisse toutefois savoir que quelques itinérants vivent parmi les indignés.
Occupons Québec prend part à un mouvement mondial qui a démarré à New York. Les indignés de partout sur le globe dénoncent le fait que les riches, qui représentent 1 % de la population, décident pour les 99 % autres.
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