Françaises, Français, faites des économies, pour que nous achetions de la dette italienne sur les marchés !
Le sommet européen a débouché sur un accord d’union bancaire et d’une surprise : les gouvernements européens ont signé un accord pour acheter de la dette de pays en difficultés (dette italienne et espagnole) si jamais ceux-ci se sont comportés en bon élève (si l’Espagne et l’Italie ont respecté la règle d’or, tout fait pour être dans les clous et que les marchés les punissent malgré tout avec des taux élevés).
François Hollande demande aux Français d’économiser milliard après milliard et de saborder ainsi l’économie française puisque :
- L’investissement des entreprises est en baisse
- La consommation est au point mort avec un pouvoir d’achat en baisse et des licenciements
- Les dépenses de l’Etat seront réduites après inflation de 2% par an
- Une demande extérieure en baisse avec nos principaux partenaires européens qui ont la même politique de Gribouille
Ce qui implique automatiquement une récession avec toutes les composantes de la croissance négatives.
Si jamais cette politique aboutit comme il se doit à une dépression généralisée en Europe à partir de septembre, et que les marchés continuent en réponse à faire monter les taux espagnols et italiens, l’Europe jettera ces milliards patiemment économisés dans les marchés financiers ou se traitent 2.800 milliards de dette italienne et de dette espagnole ! C’est le projet. On ne prêtera même pas à l’Italie et à l’Espagne cet argent, on rachètera de la dette sur les marchés financiers à des assureurs ou banquiers en difficulté.
Comme en septembre, on se retrouvera avec une économie réelle en récession avancée, un nouveau sommet de crise se tiendra pour pousser Mme Merkel à demander à la BCE un prêt (au MES) pour acheter de la dette italienne et espagnole. Et là, que fera Mme Merkel ? Le minimum comme d’habitude pour tenir le système quelques mois de plus ?
Mais pendant que nos dirigeants font tout pour calmer les marchés, l’économie réelle, celle que subissent tous les Français au jour le jour, est abandonnée à sa spirale négative. Et il est à peu près certain que nous allons rentrer en dépression en septembre ou en décembre. Cette politique économique est immorale vis-à-vis des Français à qui on demande des efforts et à qui l’on propose plus de rigueur, plus de chômage, moins d’espoir.