Partager cette photo Sur la bien nommée rue de la République, une foule dense a déambulé pendant près de deux heures, rassemblant toutes les générations sous l’unique bannière "Nous sommes Charlie".
WILLIAM TRUFFY
Partager cette photo Dans le flot des manifestants, un message divergeant balaye les amalgames : "Je ne suis pas Charlie, ni terroriste. Je suis musulman".
MIDI LIBRE
Partager cette photo De nombreux policiers en civil ont manifesté. "L’importance des cortèges montre que les Français réagissent quand on s’attaque à ce qu’ils ont de plus précieux. Et j’espère que ce qui s’est passé va permettre aux forces de l’ordre de bénéficier d’un peu plus de considération", a dit François Tardieu, délégué FO police municipale de Nîmes, ici avec Thierry Biville (également FO).
MIDI LIBRE
Partager cette photo Le crayon pointé vers le ciel et les yeux embués de larmes, Pedro observe les citoyens arriver sur l’Esplanade. Il vit cette marche républicaine en silence et, visiblement, avec une intense émotion. Habitant l’Uzège, il a tenu à venir à Nîmes participer en famille au rassemblement, "pour être plus nombreux". Cet ancien collaborateur de Charlie Hebdo connaissait bien Cabu. Devant cette foule, il ne peut pas parler. C’est son fils Vincent, 12 ans, collégien à Uzès, qui prend le relais : "Ils ont essayé de tuer un symbole, ils ont voulu tuer la liberté d’expression. Nous sommes là pour dire que nous ne sommes pas d’accord."
MIDI LIBRE
Partager cette photo Dans le cortège, unis derrière une banderoles, de nombreux jeunes.
WILLIAM TRUFFY
Partager cette photo C’est par milliers que les Nîmois ont arboré le fameux "Je suis Charlie" et sa variante “Nous sommes Charlie”, le signe de ralliement de la manifestation. Avec, parfois, des dessins originaux comme cette Maison Carrée sous laquelle coule du sang.
MIDI LIBRE
Partager cette photo Job, le grand scénariste de BD et père du petit Indien Yakari, André Jobin de son vrai nom, 84 ans, était là, avec un beau crayon. À plus d’un titre puisqu’il a été journaliste, patron de presse et éditeur. Et comme il n’aime pas la bêtise, la violence et les préjugés...
MIDI LIBRE
Partager cette photo Joël arborait un nez rouge et est venu faire le clown devant les lycéens, à la fin du cortège, sur l’Esplanade. "Je ne suis pas Charlie, dit-il, je ne suis pas aussi courageux que Charb, je n’ai pas son courage, ni les c....... de tous ces dessinateurs. Et je trouve un peu dommage que l’on n’ait pas pu les sauver avant, ni se mobiliser plus tôt pour les aider. Ils n’étaient que de grands tendres", affirme ce citoyen qui a donc décidé, plutôt que d’arborer le slogan “Je suis Charlie”, de manier l’humour pour rendre hommage à la bande de Charlie Hebdo.
MIDI LIBRE