Les trois partis gouvernementaux (les conservateurs de Nouvelle Démocratie, les socialistes du Pasok et l'extrême droite avec le LAOS) ont finalement trouvé un accord sur un ensemble de mesures d'austérité à mettre en oeuvre en échange d'un deuxième plan d'aide international à Athènes.
L'accord avait tardé à arriver alors que la réunion des ministres des finances de la zone euro se tient ce jeudi, à 18h.
« Je pars pour Bruxelles avec l'espoir que l'Eurogroupe va prendre une décision positive concernant le nouveau plan d'aide », a déclaré Evangelos Venizelos avant de quitter Athènes.
Les ministres européens s'attendaient à ce que la Grèce s'engage sur de nouvelles mesures d'économie à hauteur de 3,3 milliards d'euros en 2012 pour accorder une tranche d'aide de 130 milliards d'euros et éviter le défaut de paiement à l'expiration de 14,5 milliards d'obligations, le 20 mars. Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi s'est dit « plutôt confiant que toutes les pièces du puzzle (vont) s'emboîter ».
En Grèce, l'annonce de cette nouvelle cure d'austérité a fait un tollé. Les syndicats ont appelé à une grève générale vendredi et samedi.