10.000 selon les organisateurs, 5.400 selon les organisateurs: les opposants au G20 étaient en tout cas nombreux à manifester dans un périmètre contraint, encadrés par 2.000 CR, policiers nationaux et municipaux, à Nice, mardi 1er novembre, soit la veille et à 30 kilomètres du sommet qui rassemble, mercredi, les dirigeants des 20 pays les plus riches à Cannes.
Mais plus qu'Oxfam, Attac ou Emmaüs, présents dans le défilé niçois, c'est le premier ministre Georges Papandréou qui s'est chargé de rappeler au G20 que, pour imposer l'austérité, il avait besoin du consentement de ses mandants: les électeurs grecs. De quoi gâcher la fête de Nicolas Sarkozy qui avait fait de ce sommet le point culminant de sa présidence du G20 et volontiers dramatisé l'importance du sommet de Bruxelles au cours duquel les dirigeants de l'Eurozone avaient trouvé un «plan de sauvetage» de la Grèce, afin de pouvoir se présenter à Cannes en homme providentiel, balayant la crise de la dette comme un danger évité et revenant aux affaires ordinaires de la mondialisation heureuse.