/http%3A%2F%2Fs1.lemde.fr%2Fimage%2F2011%2F09%2F09%2F534x267%2F1570203_3_2714_en-mars-ce-systeme-de-refroidissement-s-etait_c4b7d70a63427001f7269aa78755867d.jpg)
La compagnie qui gère la centrale accidentée de Fukushima a fait état dans la nuit de vendredi à samedi 6 avril d'un possible écoulement d'eau contaminée d'un réservoir de stockage souterrain dans le sol.
Des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable recouvrant le fond du réservoir, a expliqué un porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse nocturne. La cuve enterrée est recouverte de trois couches censées empêcher l'eau de s'infiltrer dans le sol.
Lire le reportage : Les blessures tenaces de Fukushima
VULNÉRABILITÉ DES INSTALLATIONS
Vendredi, Tepco avait rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars. Un rat avait alors fait jonction entre deux connecteurs électriques, ce qui avait causé un court-circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement.
Cette semaine, plusieurs autres incidents se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipement. Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire sont encore en service et sont de fait très vulnérables. La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment au cas où un nouveau séisme ou tsunami, comme ceux qui ont mis en péril ce complexe nucléaire le 11 mars 2011, se produisait.
Lire : Deux ans après Fukushima, où en est l'énergie nucléaire au Japon ?