Source : quebec.huffingtonpost.ca
La radiation qui s'échappe de la centrale accidentée de Fukushima au Japon permet aux scientifiques de récolter des données précieuses sur les courants océaniques.
La côte Britanno-Colombienne baigne dans un océan qui affiche un faible niveau de radioactivité à la suite du désastre de la centrale nucléaire Fukushima, selon l'océanographe et chimiste John Smith de l'Institut océanographique de Bedford en Nouvelle-Écosse.
L'arrivée éventuelle de ces eaux radioactives sur les côtes britanno-colombiennes était prévue, mais les modèles informatiques se sont trompés sur le moment de leur arrivée et sur le niveau de radiation.
La centrale nucléaire Fukushima Daiichi a connu de nombreux accidents de fusion nucléaire à la suite du tremblement de terre et du tsunami japonais de mars 2011, dans ce qui est devenu le pire accident nucléaire depuis celui de Chernobyl, en Ukraine, en 1986.
Les modèles informatiques avaient prédit que les eaux radioactives de Fukushima suivraient les courants océaniques et atteindraient les côtes de l'Amérique du Nord en 2016.
« Le signal est arrivé environ deux ans plus tôt que prévu par un des modèles informatiques », a souligné John Smith.
Ce signal est en fait des traces de césium-134 provenant de Fukushima et a été détecté sur les côtes de la province en juin 2013.
« Le signal qui a traversé le Pacifique est arrivé presque directement sur la Colombie-Britannique », a-t-il ajouté.
Il a toutefois noté que les niveaux de radiation présents ne sont pas dangereux. « Ce sont des niveaux extrêmement faibles », a souligné l'océanographe et chimiste.
Ce dernier continuera d'analyser les données reçues et surveiller les eaux canadiennes pour tout signe d'augmentation des niveaux de radiation.
Source : quebec.huffingtonpost.ca
RCQC | Par Radio-Canada.ca Publication: 27/02/2014 16:53 EST | Mis à jour: 28/02/2014 10:33 EST