Walter Broccoli, le représentant de FO à Florange a répondu à nos questions après le dépôt d'une stèle en mémoire des "promesses non tenues" de François Hollande, ce mercredi en début d'après-midi sur le site sidérurgique.
Le 24/04/2013 à 17:21
Mis à jour le 24/04/2013 à 17:28
Un an après la visite du candidat François Hollande, les salariés de Florange ont condamné mercredi l'inaction de celui qui est entre-temps devenu président en inaugurant une stèle à la mémoire des "promesses non tenues de F. Hollande".
"Nous, ce qu'on regrette, c'est que François Hollande a succombé au chantage de Monsieur Mittal. C'est vrai que 20.000 emplois en France étaient concernés, mais ne doit pas succomber au chantage ", a fustigé Walter Broccoli, représentant FO sur le site de Florange, mercredi. "C'est exactement ce qu'il fait avec les preneurs d'otages en Afrique, il ne paie pas de rançon", s'est encore risqué, dans un audacieux parallèle, le syndicaliste.
"Il est évident si le gouvernement et François Hollande avaient tenu leurs promesses et s'ils avaient été jusqu'au bout du projet qui avait dévoilé par monsieur Montebourg, on n'en serait pas là", a précisé le syndicaliste en allusion à la stèle installée mercredi à 14h30 sur le site
Mais poursuit-il, "cette stèle a pour principal intérêt pour nous est de faire le deuil de nos hauts-fourneaux et de pourvoir tourner la page", a précisé Walter Broccoli alors que débutait mercredi le processus d'arrêt définitif de ces installations
.