FagorBrandt, la filiale française de la société espagnole Fagor, est en cessation de paiement, selon les syndicats de l'entreprise. Les 2 000 emplois des quatre usines du groupe sont menacés.
La filiale française du groupe espagnol Fagor devrait annoncer, mercredi 6 novembre, sa cessation de paiement et demander au tribunal de Nanterre, sa mise en redressement judiciaire, selon les syndicats du groupe d’électroménager.
A la suite du comité d’entreprise sur la situation financière du 5e groupe européen de l’électroménager, les syndicats ont indiqué, dans un communiqué, que les 2 000 salariés des quatre usines installées en France étaient menacés.
A la sortie du Conseil des ministres, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a indiqué vouloir que Paris et Madrid s’unissent « pour organiser une reprise des activités ». « Les deux gouvernements ont décidé de conjuguer leurs efforts pour trouver des solutions de financement de toutes natures de manière que nous puissions sauver le maximum de sites et préserver le plus possible d'emplois. »
La majorité des salariés français de FagorBrandt sont au chômage technique depuis la mi-octobre, faute de matières premières, les fournisseurs ayant refusé de livrer sans être payés.
Le groupe comptait 5 642 salariés fin juin. En Espagne, le groupe a engagé une procédure de sauvegarde pour tenter de refinancer sa dette, qui s'élève à plus de 859 millions d'euros.