Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Source : www.lemonde.fr
Le Monde.fr | 03.01.2014 à 18h23 • Mis à jour le 03.01.2014 à 19h39
« Facebook a scanné les messages des plaignants et analysé les liens envoyés notamment pour de l'analyse de données et le profilage des utilisateurs », affirme la plainte, censée représenter l'ensemble des utilisateurs américains affectés par cette pratique. Pour les plaignants, le réseau social exploiterait en toute discrétion les messages privés pour obtenir des informations plus personnelles que celles mises en ligne publiquement. Autant d'informations qui seraient ensuites partagées « avec des tiers : des annonceurs, des sociétés de marketing et autres agrégateurs de données ».
100 DOLLARS PAR UTILISATEUR ET PAR JOUR
Les plaignants reprochent à Facebook d'indiquer dans ses paramètres de confidentialité que les messages privés ne sont connus que de l'expéditeur et des destinataires, en contradiction avec ses agissements. La plainte s'appuie sur une étude d'une entreprise de sécurité informatique, datée d'août, et plusieurs articles sur des outils développés autour de Facebook, qui permettent de comptabiliser les mentions d'un lien dans les messages privés.
« Nous pensons que ces allégations sont sans fondement et nous nous défendrons vigoureusement », a répondu un porte-parole de Facebook aux sites américains CNET et Re/code. Une réaction classique de la part de l'entreprise en réponse aux demandes de commentaires sur une plainte.
Les deux plaignants réclament, eux, la fin de cette pratique (si elle est avérée) et des indemnités légales pour chaque personne affectée, à raison de 100 dollars par utilisateur et par jour de violation de la loi. Fin août, Facebook avait négocié un paiement de 20 millions de dollars après une autre action collective, qui accusait le réseau social d'afficher les « J'aime » des utilisateurs dans certains formats publicitaires sans leur consentement.
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