![Une source bancaire française a toutefois précisé que la Société générale avait reçu de "nouvelles demandes [d'informations] de la part des autorités réglementaires" et qu'il ne s'agissait pas d'une assignation à proprement parler. | Reuters/JOHN SCHULTS Une source bancaire française a toutefois précisé que la Société générale avait reçu de "nouvelles demandes [d'informations] de la part des autorités réglementaires" et qu'il ne s'agissait pas d'une assignation à proprement parler.](https://image.over-blog.com/mTLqki5cEZ6hbZopFGJXUomsPDM=/filters:no_upscale()/http%3A%2F%2Fs1.lemde.fr%2Fimage%2F2011%2F09%2F14%2F534x267%2F1572334_3_8455_une-source-bancaire-francaise-a-toutefois_4811ef8c5d330c270e5c0a7e620221ef.jpg)
Une enquête préliminaire a été ouverte à la fin de septembre par le parquet de Paris en lien avec les soupçons de manipulation du London Interbank Offered Rate (Libor), a-t-on appris lundi 29 octobre de source judiciaire.
Cette procédure fait suite à celles déjà lancées au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, où seize banques ont été citées à comparaître par la justice américaine, dont la française Société générale.
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Une source bancaire française a toutefois précisé que la Société générale avait reçu de "nouvelles demandes [d'informations] de la part des autorités réglementaires" et qu'il ne s'agissait pas d'une assignation à proprement parler.
UNE ENQUÊTE MENÉE ENTRE L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS
L'enquête – menée conjointement par les services du procureur de l'Etat de New York, Eric Schneidermann, et par ceux du procureur du Connecticut, George Jepsen – est conduite parallèlement à plusieurs autres procédures en Europe.
Toutes portent sur des soupçons de manipulation au profit des banques des taux du Libor, utilisés quotidiennement pour fixer les prix de milliers de milliards d'euros de produits financiers dans le monde entier.
Selon la station de radio Europe 1, qui a révélé l'enquête française, les investigations menées par la brigade financière font suite à la plainte contre X déposée à la fin de juillet par un actionnaire de la Société générale. Au début de septembre, le PDG de la banque avait déclaré que la Société générale coopérait avec les autorités américaines chargées de l'enquête, tout en poursuivant son enquête interne.
Au Royaume-Uni, le scandale du Libor a valu à Barclays une amende record de 453 millions de dollars (361 millions d'euros), versés en juin aux autorités britanniques et américaines.
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