Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 15:00
leparisien.f
Publié le 03.11.2011, 07h08 | Mise à jour : 15h57
Seul contre tous ! Georges Papandréou est même désavoué au sein de son gouvernement. Quant à la droite grecque, elle veut un gouvernement de transition.
Seul contre tous ! Georges Papandréou est même désavoué au sein de son gouvernement. Quant à la droite grecque, elle veut un gouvernement de transition. | AFP/ERIC FEFERBERG

Rien ne va plus sur la scène politique en Grèce. Le gouvernement a perdu sa majorité au Parlement après que deux ministres, en opposition avec le projet de référendum proposé par Georges Papandréou, ont annoncé ce jeudi matin qu'ils ne voteraient pas la confiance vendredi à leur Premier ministre.
Ce dernier a décidé de convoquer un conseil des ministres de crise ce mercredi tandis que la droite réclame un gouvernement d'union nationale.

Avant son ouverture, le G20 a connu un préambule totalement dominé par l'actualité grecque. Avec son annonce de référendum, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a ébranlé l'Europe. La réponse ne s'est pas fait attendre de la part de l'UE et plus précisément du couple franco-allemand.  Convoqué mercredi, à la veille du G20 de Cannes, le Premier ministre s'est vu adressé un véritable ultimatum.

La Grèce devra dire dans un référendum rapide - il pourrait être organisé le 4 décembre prochain - si elle reste dans la zone euro ou non. Et elle ne recevra pas un centime de la 6e tranche d'aide (soit 8 milliards d'euro) tant qu'elle n'aura pas organisé ce référendum et rempli toutes les conditions du plan d'aide décidé la semaine passée à Bruxelles.

Suivez les événements de la journée minute par minute :


15h40. Georges Papandréou serait prêt à retirer son projet de référendum sur l'euro
, selon certains médias. Sur Twitter, Jean Quatremer, de «Libération», confirme l'information. Selon lui, la droite devrait approuver vendredi le plan de sauvetage au Parlement athénien.

15h35. Achats d'obligations : Draghi appelle les Etats à ne pas trop compter sur la BCE. Ceci devrait concerner particulièrement les obligations émises par deux Etats fragiles de la zone euro l'Italie et l'Espagne. Le nouveau président incite les pays à se «réformer eux-mêmes». Une position du nouveau président qui va à l'encontre de ce que prévoyaient de nombreux analystes.

15h15. La Banque centrale européenne pessimiste pour la croissance en zone euro.Mario Draghi s'est montré alarmiste jeudi pour la croissance dans une zone euro secouée par la crise de la dette. L'économie de la zone euro est affectée par des «risques» et des «incertitudes particulièrement hautes et persistantes», déclare-t-il.  Il juge «très probable une révision à la baisse significative des prévisions de croissance en 2012» de la BCE en décembre.

15 heures. La BCE : «L'inflation va revenir sous les 2% en 2012». Même si l'inflation en zone euro «reste élevée» elle «va diminuer au cours de l'année 2012, sous les 2%», annonce Mario Draghi le nouveau président de la Banque centrale européenne.

14h48. Berlusconi va demander la confiance du Sénat sur ses mesures anticrise. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi présente à ses partenaires européens à Cannes les mesures anticrises adoptées la veille, qu'il compte soumettre au Sénat italien dès la semaine prochaine, mardi ou mercredi, via un vote de confiance, selon une source gouvernementale.

14h37. Incertitudes persistantes sur l'économie. La première conférence de presse du nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE), l'Italien Mario Draghi, débute. L'économie de la zone euro est affectée par des «risques intensifiés» et des «incertitudes persistantes», déclare-t-il.

14h10. Papandréou exclut de démissionner. Cette information a été transmise aux journalistes présents au parlement par un collaborateur de M. Papandréou, à l'ouverture du conseil des ministres extraordinaire qu'il a convoqué pour trouver une issue à la crise provoquée, en Grèce et à l'étranger, par sa proposition de référendum.

14h08. Le pétrole ouvre à la hausse à New York, porté par l'espoir de voir la Grèce annuler son projet de référendum, la baisse surprise du taux directeur de la Banque centrale européenne ajoutant de l'optimisme.

14h05. Quelque 250 altermondialistes viennent d'être bloqués par la police alors qu'ils manifestaient calmement à Cap d'Ail (Alpes-Maritimes) pour dénoncer l'évasion de milliards d'euros vers les paradis fiscaux. Ils ont été stoppés à un kilomètre de la principauté de Monaco par un important barrage de police.



(AFP/Boris Horvat)


13h50. La BCE abaisse son principal taux directeur. A la surprise générale, la Banque centrale européenne (BCE) abaisse son principal taux directeur à 1,25%, annonce l'une de ses porte-parole, contre 1,5% précédemment. Alors qu'elle semblait cet été encore fermement installée dans un cycle de hausse des taux, sur fond de croissance robuste en zone euro, la résurgence de la crise de la dette a contraint l'institution à faire machine arrière dès la première réunion du conseil des gouverneurs présidée par l'Italien Mario Draghi. Ce dernier doit tenir sa première conférence de presse en tant que nouveau président à partir de 14h30 et peut s'attendre à un feu roulant de questions au vu de l'évolution dramatique de la crise en zone euro ces derniers jours.


13h49. La Bourse d'Athènes s'envole à +3,82% dans l'espoir de formation d'un gouvernement de consensus national, réclamé par le principal parti d'opposition de droite. Continuant sa montée depuis ce matin, l'indice Athex est à 773,95 points après avoir enregistré une hausse 1,3% une heure après son ouverture jeudi matin, à 08H30 GMT, l'indice des banques enregistrant une hausse de 5,36%.

13h44. Medvedev attend de «bonnes nouvelles». Le monde attend «de bonnes nouvelles de Grèce et non pas des nouvelles exotiques ou populistes», a déclaré jeudi à Cannes le président russe Dmitri Medvedev, faisant allusion à l'incertitude dans laquelle a été plongé l'avenir de la zone euro. «Je ne voudrais blesser personne mais à mon sentiment les actions de nos partenaires devraient être beaucoup plus dynamiques et beaucoup plus fermes pour remettre de l'ordre», a-t-il déclaré, «sinon nous serons encore longtemps les otages de ces problèmes».


13h27. Le sommet du G20 s'ouvre à Cannes. Le sommet qui dure deux jours et rassemble les principaux pays riches et émergents du G20 est consacré essentiellement à la crise de la zone euro et au ralentissement de l'économie mondiale. Un peu plus tôt, le président Nicolas Sarkozy a accueilli les chefs d'Etat et de gouvernement au Palais des festivals, sur la célèbre Croisette.

13h24. Catastrophe.
L'ancien ministre UMP Brice Hortefeux estime sur BFM-TV que la sortie de la Grèce de l'euro serait «une catastrophe pour les Grecs eux-mêmes». Selon ce très proche de Nicolas Sarkozy il n'y aurait pas de conséquence pour la zone euro avant de nuancer. «Ce ne serait pas une bonne chose» pour les autres pays de la zone, car il y aurait «un risque de contagion», «d'effet domino».

13h23. Transition. L'opposition de droite en Grèce réclame un gouvernement de transition alors qu'elle était jusque-là réticente à cette idée et au plan d'économies dictée par l'UE. «Là où on est arrivé avec la politique du gouvernement (socialiste), le nouvel accord sur la poursuite de l'aide à la Grèce est inévitable et il faut le garantir», déclare aux médias Antonis Samaras, leader de la droite grecque.

12h50. Copé : la crise montre que 2012 se jouera sur la «solidité» et «l'expérience». Il juge au passage l'analyse du candidat PS François Hollande sur cette crise digne du «bêtisier». «C'est une erreur de ne parler que de crise. Il y a aussi un véritable changement d'époque. Nous allons avoir avec les Français un rendez-vous de vérité», déclare le secrétaire général de l'UMP à l'occasion d'un «atelier de l'UMP» consacré à l'Europe «forte et protectrice».

12h44. L'économie britannique menacée de récession. L'économie britannique a une chance sur deux de replonger dans la récession, même en cas de résolution de la crise de la dette en zone euro, et le gouvernement devrait assouplir sa politique d'austérité, estime l'Institut national de recherche économique et sociale (NIESR).

12h35. La Bourse d'Athènes en forte hausse
à la mi-journée, gagne 2,38%.

12h34. Eva Joly avec les anti-G20. La candidate EELV à la présidence de la République Eva Joly, est actuellement à Nice pour assister à l'anti-G20. Mme Joly devrait ce soir se rendre à Cannes, où se tient le G20 pour assister à une retransmission organisée avec des militants de la déclaration de Nicolas Sarkozy et devrait réagir ensuite auprès des médias. Initialement, Mme Joly devait se rendre vendredi à La Réunion où un gigantesque incendie a endommagé le Parc national de l'île. Elle avait décidé de s'y rendre avant l'annonce mardi soir du référendum grec. Le voyage à La Réunion est repoussé. «On a jugé que c'est maintenant qu'il faut être auprès des militants de l'anti-G20», souligne son entourage.


(AFP/Boris Horvat)

12h20. Pas de sortie de la zone euro, sans sortie de l'Europe. Le traité européen ne prévoit pas en l'état actuel qu'un pays puisse quitter la zone euro sans sortir aussi de l'Union européenne, indique une porte-parole de la Commission européenne, alors que le débat sur un départ éventuel de la Grèce bat son plein. «C'est la situation actuelle».

12 heures. Trois ténors socialistes réclament un gouvernement d'union nationale. Les ministres de la Santé, de l'Education, et des Transports, Andréas Lovérdos, Anna Diamantopoulou et Yannis Ragoussis respectivement, demandent la formation d'un gouvernement d'union nationale, tout en s'opposant au projet de referendum de M. Papandréou. Un autre proche du Premier ministre relaie également cette demande. «Il faut que M. Papandréou se rende chez le président de la République pour qu'il convoque un gouvernement de coalition responsable (...) afin de sortir de l'impasse politique», réclameTélémaque Hytiris. 

11h49. Les émergents du groupe des Brics font monter la pression. Les dirigeants du groupe des pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du sud) se réunissent avec l'intention affichée de peser davantage que par le passé au sein du G20. «Nous avons discuté de la nécessité d'avoir une position unifiée des Brics» lors du sommet du G20, a résumé devant des journalistes le président russe Dmitri Medvedev, avant un entretien bilatéral avec le président chinois Hu Jintao.

11h30. L'Italien Mario Draghi préside son premier conseil des gouverneurs en tant que tout nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE). L'aggravation de la crise en zone euro depuis l'annonce grecque d'un référendum met sous pression la BCE, et par conséquent Mario Draghi. Economistes et marchés attendent en effet un geste fort de sa part en faveur des pays en difficulté de la région, par l'intermédiaire d'un usage plus massif de son programme de rachat de dette publique sur le marché secondaire. Un pas que jusqu'ici la BCE a refusé de franchir, par souci d'indépendance et pour éviter de créer une spirale inflationniste.


11h28. Cohn-Bendit : le référendum pour «un électrochoc dans la société grecque». Daniel Cohn-Bendit, co-président du groupe des Verts au Parlement européen, confie à France Inter que la tenue d'un référendum était la seule solution pour provoquer «un électrochoc dans la société grecque». «Papandréou est lucide, il dit c'est difficile mais je n'ai pas d'autres possibilité d'aider les Grecs à sortir de leurs contradictions»,raconte-t-il, «c'est une société qui a fui les responsabilités depuis des dizaines d'années, qui a accepté toutes les magouilles des forces politiques de droite ou de gauche, même de son propre parti (le Pasok)».


11h15. Le Premier ministre Noda met en garde contre une réaction en chaîne
que pourraient provoquer les difficultés budgétaires de certains pays d'Europe. Il appelle à se servir de l'expérience de la politique d'injection massive de fonds publics dans le système financier, menée par le Japon dans les années 1990 et le début des années 2000 pour redresser la situation de ses banques. «Il ne faudrait pas que le secteur financier s'effondre. Il ne faudrait pas que l'économie réelle en souffre démesurément», a déclaré M. Noda. «En cas de faillite il faut tout de suite injecter des capitaux dans le système», a-t-il ajouté.

11h08. Obama : «résoudre la crise» en Europe, une  tâche prioritaire du G20. «L'aspect le plus important de notre tâche au cours des deux prochains jours sera de résoudre la crise financière, ici en Europe», déclare Barack Obama lors d'une brève intervention au G20 aux de Nicolas Sarkozy.

11h02. Nicolas Sarkozy affirme que la France et les Etats-Unis avaient «une analyse commune pour faire contribuer le monde de la finance à la résolution de la crise» actuelle, jeudi à Cannes, lors d'une déclaration commune avec Barack Obama. «Je veux rendre hommage à la compréhension du président Obama, y compris sur des sujets comme celui de la taxation des activités financières, où nous avons confronté nos points de vue.»

11h20. La Bourse de Paris se redresse nettement dans la matinée (+1,28%), dans un marché très volatile porté par le redressement des valeurs bancaires et par l'espoir que le référendum en Grèce pourrait finalement ne pas avoir lieu. A 11 heures, l'indice CAC 40 gagnait 45,34 points pour s'inscrire à 3.154,22 points.

10h57. La Bourse d'Ahènes est en hausse de 1,3% une heure après son ouverture. L'indice Athex des valeurs de la Bourse d'Athènes était en hausse de 1,3% à 755,35 points.

10h40. Chaleureux accueil entre Obama et Sarkozy. Les deux chefs d'Etat se donnent l'accolade et se livrent à un petit bain de foule avant de s'adress . Barack Obama insiste sur le fait que la France est la plus vieille et la plus forte alliée des Etats-Unis, tandis que Nicolas Sarkozy se félicite que le président américain reste après le G20 pour des entretiens bilatéraux.

Vidéo.Barack Obama est arrivé à Cannes pour le G20

10h38. Les anti-Wall Street bloquent le quatrième port des Etats-Unis. Le port d'Oakland, sur la côte californienne est fermé depuis mercredi soir en raison d'une marche de protestataires du mouvement anti-capitaliste «Occupez Wall Street». «Les opérations maritimes sont fermées au port d'Oakland. Elles reprendront quand la sécurité sera garantie», indique la direction du port.

10h30. Une majorité de Français reste favorable à l'euro. Une nette majorité de Français est favorable à la monnaie unique européenne, actuellement dans la tourmente, selon un sondage BVA réalisé pour le magazine Challenges, paru jeudi. A la question «Tout compte fait, avec les difficultés que rencontre la zone euro, estimez-vous que la France a intérêt à conserver l’euro comme monnaie ?», 77% des sondés se sont dits favorables, contre 21% opposés.

10h26.  Barack Obama et de Nicolas Sarkozy interrogés par Laurence Ferrari et David Pujadas.
L'interview croisée entre les deux chefs d'Etat sera enregistrée à Cannes à l'issue du G20 vendredi après-midi avant d'être diffusée au cours des JT de 20 heures de TF1 et de France 2, selon les deux chaînes. Ils seront interrogés par Laurence Ferrari et David Pujadas.

10h25. La Bourse de Paris passe dans le vert (+0,13%) à 3.114,63 points.

10h15. Papandréou convoque son groupe parlementaire socialiste. Le Premier ministre grec convoque son groupe parlementaire socialiste, qui menace de faire tomber le gouvernement, après les critiques de l'UE sur son projet de référendum sur le plan européen de sauvetage du pays, selon l'agence de presse Ana. Cette réunion a été réclamée par de nombreux députés socialistes, dont deux ont par ailleurs indiqué qu'elles ne voteraient pas vendredi soir la confiance réclamée par M. Papandréou, qui perd du coup sa majorité parlementaire.

Vidéo i-Télé. Grèce : la droite se mobilise contre Papandréou


10 heures. Les chaînes TF1 et France 2, confirment qu'elles diffuseront une interview croisée de Barack Obama et Nicolas Sarkozy, demain vendredi.

9h53. Marché de la dette : l'écart entre Allemagne et France au plus haut. L'écart entre le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne et celui de la France atteint un nouveau record sur le marché de la dett, signe de l'inquiétude grandissante des investisseurs quant à la situation en zone euro. Le «spread», ou écart de taux, s'établit à 135,8 points de base, sous l'effet d'une détente du rendement de l'Allemagne et d'une hausse de celui de la France.

9h50. Papandréou convoque un Conseil des ministres de crise à 11 heures (heure française).

9h48. La Bourse de Shanghai termine en hausse de 0,16%, progressant pour la troisième séance consécutive, toujours soutenue par l'espoir de voir Pékin assouplir sa politique monétaire et de crédit pour éviter un ralentissement de son économie.

9h40. La zone euro «peut se passer» de la Grèce, selon Jean Leonetti. Le ministre français des Affaires européennes, pense que la zone euro peut «se passer» de la Grèce, tout comme elle peut «surmonter» la difficulté que représente pour elle ce pays actuellement au bord de la faillite. «L'euro et l'Europe peuvent survivre» à une sortie de la Grèce, en raison de son poids économique à savoir «2% du PIB de la zone euro et 4% de la dette de la zone euro», confie-t-il à RTL.


9h30. Grèce : le gouvernement perd sa majorité au Parlement pour le vote de confiance de vendredi. Deux députées, en opposition avec le projet de référendum sur la crise, de la majorité socialiste grecque ont annoncé qu'elles ne voteront pas vendredi la confiance au gouvernement grec, qui perd ainsi sa majorité au Parlement, réduite à 150 voix sur 300, indique la télévision publique Net. Le gouvernement de Georges Papandréou peut encore théoriquement remporter ce vote, en fonction du nombre des députés qui participeront au srutin, mais sa survie apparaît désormais improbable.
9h25. Une catastrophe pour les Grecs selon Hortefeux. Invité chez Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV, Brice Hortefeux prévient : «si on ne fait rien pour la Grèce, ca peut toucher notre pays par effet domino».  Il assure également qu'une sortie (de l'Euro, ndlr) pour la Grèce serait «une catastrophe pour les grecs». Il n'a pas manqué évidemment de défendre l'action du président de le République. «La crise est moins dure en France grâce au bon choix de Nicolas Sarkozy» jure-t-il. Pour l'intime du président, il «a fait le bon choix au bon moment». «Merkel et Sarkozy sont les pompiers qui empêchent l'incendie de se propager», conclut-il.



Infographie IDE

9h12. «Les Grecs se tuent eux-même.» L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau estime sur LCI que «Les Grecs sont en train de se tuer eux-mêmes : le référendum est un signal terrible donné à ceux qui les défendent, ne plus savoir sur quoi porte le référendum... tout cela est incompréhensible !», a déploré M. Bussereau. «En soi le référendum est une erreur politique gravissime (...) S'ils votent non et n'appliquent pas les mesures, ils ne recevront plus d'aide, ils chuteront. Ils ont leur destin en main, si eux-mêmes ne participent pas à leur propre sauvetage c'est absolument terrifiant. La Grèce, ce grand pays de l'Europe est en train de s'auto-détruire», a-t-il ajouté.

9h10. La Bourse de Francfort rechute fortement, après avoir la veille quelque peu repris son souffle. L'indice vedette Dax a ouvert en recul de 2,18% à 5.825,36 points, contre 5.965,63 points mercredi à la clôture.

9h09. La Bourse de Londres ouvre en baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 64,35 points lors des premiers échanges, soit 1,17% par rapport à la clôture de mercredi, à 5.419,75 points.

9h05. La Bourse de Paris ouvre en baisse de 2,54% à 3.039,57 points. A 9h04, l'indice CAC 40 perd 66,94 points pour s'inscrire à 3.045,88 points.


9 heures. «Enlevez l'euro aux Grecs», titre le tabloïd allemand Bild, furieux du projet de référendum dans ce pays et réclamant que le peuple puisse se prononcer en Allemagne aussi, pour «sortir les Grecs en faillite de la zone euro».
«Maintenant, ça suffit! Nous garantissons des centaines de milliards d'euros pour sauver les Grecs en faillite, et maintenant, ils veulent d'abord décider par référendum s'ils vont faire des économies», s'exclame Bild.
«Madame (la chancelière Angela) Merkel, nous voulons aussi un référendum!», ajoute-t-il. «Nous voulons aussi décider si nous continuons d'aider les Grecs avec des milliards» d'euros.

Vidéo i-Télé. Référendum : qu'en pense la Grèce ?


8h50. On ne peut pas «faire le bonheur des Grecs malgré eux». Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, affirme souhaiter que la Grèce conserve la monnaie unique, mais lance «Je suis absolument convaincu que tout doit être fait pour qu'aucun des membres de la zone euro ne sorte du groupe de 17, mais si c'était le souhait des Grecs, et je pense que ce serait une erreur, on ne pourrait pas faire le bonheur des Grecs malgré eux», dans un entretien à la télévision allemande ZDF.

8h30. François Bayrou : une sortie de l'euro est «une catastrophe nucélaire». Le président du MoDem, estime sur France 2 que si le référendum grec avait lieu sur l'euro, il permettrait de se rendre compte qu'une sortie de l'euro est «une catastrophe nucléaire».


Infographie IDE

8h25. Henri Emmanuelli comprend la décision de soumettre à référendum le maintien de la zone Euro en Grèce. Invité politique de Christophe Barbier sur i-télé, le député des Landes, dénonce «un système» emporté dans «un cercle infernal». «Il n'est pas anormal que ce soit confronté à l'opinon publique», pronostiquant à l'inverse du Premier ministre grec Georges Panpadréou, que le «non» allait l'emporter. «Je pense que quand il est revenu (du sommet de Bruxelles où a été entériné le plan de sauvetage de la zone Euro, ndlr), ses collègues lui ont dit on ne tient plus la rue». Georges Papandréou «a pris la grande porte» en prenant cette décision car «on ne peut pas infliger des purges incessantes sans qu'il y ait des réactions», plaide Emmanuelli. «Toutes ces purges (en Europe, ndlr) ne seront pas sans conséquences politiques »martèle-t-il.

Vidéo i-Télé. Référendum grec : les réactions en France



8h15. Un deuxième ténor du gouvernement grec opposé à un référendum. Le ministre grec du Développement, Michalis Chryssohoïdis, demande que le plan européen de sauvetage financier de la Grèce soit ratifié au parlement, comme le réclame la zone euro pour maintenir le pays solvable et dans la zone euro, selon la télévision publique Net.
M. Chryssohoidis, un ténor socialiste, rejoint ainsi son homologue aux Finances et numéro deux du gouvernement, Evangélos Vénizélos, dans son opposition à la tenue d'un référendum (le 4 décembre) par le Premier ministre Georges Papandréou, à la veille d'une vote de confiance crucial pour le maintien au pouvoir du gouvernement grec.

Vidéo i-Télé. La Grèce va-t-elle rester dans la zone euro ?



8h10. Le soutien chinois à la zone euro pourrait atteindre 100 milliards de dollars, mais est soumis à deux conditions selon les déclarations au quotidien Le Figaro de Li Daokui, membre du Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise. «La première, c'est être sûr que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) sera efficace (...) rien ne serait pire pour la Chine que de contribuer à quelque chose qui irait à l'échec». La deuxième «touche aux garanties offertes (...) car on ne peut pas exclure que l'affaire ne fonctionne pas», s'interroge le responsable. Par ailleurs, «si la Chine investit et soutient l'Europe, il n'est pas irraisonable qu'elle demande au minimum un peu plus de compréhension de ses intérêts».

7h45. Le président américain, Barack Obama est arrivé en France pour assister au G20.

7h40. Le directeur général de BNP Paribas Baudouin Prot a affirmé jeudi que la décote de 50% des titres d'Etat grecs détenus par les créanciers privés, validée la semaine dernière à Bruxelles, serait la «dernière offre» de BNP Paribas. M. Prot, qui s'exprimait sur BFM Business, a précisé que le plan de sortie de crise en vertu duquel les banques ont accepté une décote de 50% des titres grecs, soit 100 milliards d'euros, était le «dernier exercice volontaire» auquel se livrerait BNP Paribas.

6h50. Le ministre des Finances grec contre un référendum sur l'euro. Evangélos Vénizélos se dit  opposé à un référendum sur l'euro en Grèce, estimant que l'appartenance de la Grèce à l'euro est «une conquête historique du peuple grec qui ne peut pas être mise en question».

4h20. Le message de la Chine.  «C'est surtout à l'Europe de régler le problème de sa dette», a dit à Cannes le président chinois Hu Jintao à son homologue français Nicolas Sarkozy, tout en se disant confiant dans la capacité du Vieux Contient à faire face.

3h50. Les cours du pétrole sont en baisse en Asie, sous l'effet d'un renchérissement du dollar et des craintes liées à la situation de la Grèce. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre perdait 72 cents à 91,79 USD dans les premiers échanges électroniques. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre abandonnait 13 cents à 109,21 USD.


3 heures. La Bourse de Hong Kong ouvre en baisse
de 1,61%, à quelques heures de l'ouverture du sommet du G20 .

2 heures. Sarkozy : pas d'argent sans effort de la Grèce. «Nous avons dit clairement aux autorités grecques, la majorité mais aussi l'opposition (...) que les Européens et le FMI ne pourront envisager de verser la 6e tranche du programme d'aide à la Grèce que lorsque la Grèce aura adopté l'ensemble du paquet du 27 octobre et que toute incertitude sur l'issue du référendum aura été levée»,déclare le président français en présence de la chancelière allemande Angela Merkel.

Vidéo. La Grèce sommée de dire si elle veut rester dans la zone euro

0h10. Nouvelle mesures anticrises adoptées en Italie.
Le gouvernement italien adopte dans la nuit, lors d'un conseil des ministres extraordinaire, de nouvelles mesures anti-crise, préconisées par Silvio Berlusconi. Le Cavaliere voulait absolument arriver jeudi au G20 avec un premier train de mesures destinées à relancer la croissance et à réduire la dette colossale de 1.900 milliards d'euros de l'Italie (environ 120% du PIB), afin de tenter de mettre le pays à l'abri d'une contagion de la crise de la dette.

Vidéo. Arrivée de Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Christine Lagarde au G20

0h06. La Grèce veut-elle quitter l'euro ? Le référendum annoncé par Athènes pour le 4 décembre aurait pour enjeu l'appartenance ou non de la Grèce à la zone euro selon le Premier ministre . La question qui serait posée aux Grecs à n'est pas encore définie annonce-t-il mais l'enjeu serait «clairement» l'appartenance ou non de la Grèce à la zone euro.




0h02. Un référendum rapide. Georges Papandréou annonce qu'un référendum peut avoir lieu dès le 4 décembre

0 heures. FMI : pas d'argent sans contrepartie. La directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde indique qu'elle lie son avis sur la poursuite du prêt de l'institution à la Grèce au résultat du référendum grec.«Dès que le référendum sera achevé, et toutes les incertitudes levées, je ferai une recommandation au conseil d'administration du FMI concernant la sixième tranche de notre prêt pour soutenir le programme économique de la Grèce».


LeParisien.fr

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22