Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 19.10.11 | 14h23
Des affiches du candidat socialiste Ivailo Kalfin dans les rues de Sofia.REUTERS/STOYAN NENOV
Plus de 12 % des personnes interrogées sont "prêtes à vendre leur voix immédiatement" et 1 % "ne savent pas s'ils le feraient", selon ce sondage, effectué auprès de 1 000 électeurs du 15 au 17 octobre. A cela s'ajoutent 6,8 % de vendeurs "potentiels" de voix. Les vendeurs de voix potentiels étaient payés de 30 levas (15 euros) dans les petites localités à 50 levas (25 euros) dans les grandes villes.
"BESOIN D'ARGENT"
Interrogés sur leurs motifs, 58 % d'entre eux disent être "pauvres et avoir besoin d'argent". Les autres se réfèrent à un cadre de corruption généralisée dans le pays. En effet, près de 80 % des personnes interrogées estiment que les élections font objet de diverses manipulations.
"L'achat de voix", interdit par la loi en Bulgarie, est néanmoins une pratique tenace exercée depuis la fin du communisme en échange d'argent, mais aussi de nourriture, de cadeaux, ou d'annulations de dettes. Selon le code pénal, la vente de voix est passible de trois ans de prison et d'une amende de 500 à 2 500 euros. La loi garantit toutefois l'impunité des électeurs qui reconnaîtront avoir vendu leur vote, ainsi que des intermédiaires qui dénonceront les donneurs d'ordre. Ceux-ci sont passibles de cinq ans de prison et d'une amende de 5 000 à 10 000 euros.