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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 16:44
Source : www.reporterre.net
Drame au Testet : un mort. Premier récit

Grégoire Souchay et Isabelle Rimbert (Reporterre)

dimanche 26 octobre 2014

 

 

Plus de cinq mille personnes étaient présentes ce week-end au Testet, dans le Tarn, pour s’opposer à la construction du barrage de Sivens. Alors que le rassemblement était festif et joyeux, une personne est morte dans les affrontements qui ont opposé des opposants radicaux aux forces de police, dans la nuit de samedi à dimanche.


- Lisle-sur-Tarn, reportage

Tout avait pourtant bien commencé samedi 25 octobre. Malgré les difficultés, l’organisation était parée à gérer l’arrivée du flux de manifestants sur le site de la zone humide du Testet, où les autorités veulent construire un barrage. L’ambiance est chaleureuse, bon enfant, les familles sont là, beaucoup sont venus pour la première fois. La présence de Jean-Luc Mélenchon et José Bové crée un léger chahut, certains y voyant là une tentative de récupération là où les intéressés déclarent « apporter leur soutien plein et entier dans cette lutte d’importance » déclare à Reporterre M. Mélenchon. Au fil des heures, l’affluence grandit.


- Atelier de clowns -

Tandis que d’un côté on explique l’histoire de la lutte, ou anime des ateliers clowns, de l’autre une marche menée par les moutons et les éleveurs traversent la zone, sorte de commémoration de la zone humide désormais détruite.

Le spectacle est désolant ; Sur plus d’un kilomètre, un espace détruit, tandis qu’au bout, à l’emplacement de la digue, le terrassement a commencé.

Arrivé à l’extrémité de la zone, les forces de police sont là. La destruction la veille au soir d’un local technique les a ramenés sur le site, alors qu’au départ elles ne devaient pas être présentes. Une dizaine de camions sont ainsi parqués dans une plateforme entourée d’une douve, à l’écart, et protégés par des barbelés.

A 17 h, samedi, premiers affrontements

Vers 17 heures, la pression monte. Plusieurs dizaines de personnes habillées de noir et parées pour l’affrontement affluent tandis que le public retourne à l’autre extrémité, là où se trouvent les chapiteaux, près de la ferme de la Métairie Neuve. Ils tentent, expliquent quelques-uns, de profiter de l’affluence pour tenter de repousser les forces de police.

Les informations contradictoire circulent, entre un appel à venir soutenir pacifiquement cette action, ou au contraire dénonçant le non respect des décisions collectives de ne pas provoquer la police. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas longtemps avant que les renforts de police n’arrivent sur place et ce sont plus de trente camions qui se massent à l’entrée de la D999, zone d’accès au chantier.

On entend bientôt les premières détonations, les lacrymogènes puis les grenades assourdissantes. Tandis que l’affrontement se poursuit à une extrémité de la digue, des clowns-arbres arrivent pour calmer la tension. Les manifestants, bigarrés et joyeux forment une chaîne humaine juste devant le cordon policier. La situation se calme pendant une demi heure mais la tension remonte d’un cran avec la volonté de la chaine humaine pacifique d’avancer et de se rapprocher du cordon.

Nous quittons alors la zone, pensant que la situation se calmerait avec l’arrivée de la soirée. Et effectivement, l’arrivée du repas et des concerts de la soirée calme le jeu. Mais les forces policières ne partent toujours pas.

La reprise des combats durant la nuit

C’est après une heure du matin que reprennent les combats, cette fois sans caméra ni public extérieur. Vers 2 heures du matin, les CRS procèdent à une forte charge, avec gazage massif, tirs incontrôlés de projectiles. C’est juste avant cette charge qu’une des personnes présente remarque que son voisin est tombé par terre. Après la charge, les opposants tentent de venir le récupérer. Mais, dans un nouvel assaut, ce sont les policiers qui viennent récupérer le corps et le traînent jusque dans leur zone à l’arrière.

La suite est plus confuse, puisque nous ne disposons pour l’heure que d’un communiqué très succinct de la Préfecture du Tarn, envoyé ce matin aux rédactions :
« Vers 2 heures du matin, le corps d’un homme a été découvert par les gendarmes sur le site de Sivens. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement mais n’ont pu que constater le décès de la victime. Une enquête a été ouverte sous l’autorité du procureur d’Albi afin de déterminer les causes du décès et l’identité de la victime ».
Les forces de police se retireront finalement en début de matinée.

Interrogé par l’AFP, le lieutenant-colonel Sylvain Renier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, n’a pas voulu faire de commentaire sur le décès. M. Renier, qui gérait sur place les opérations de gendarmerie lors des échauffourées de samedi soir, a simplement indiqué que le calme était revenu "vers 21 heures". Il a indiqué que sept membres des forces de l’ordre avaient été blessés mais que les pompiers ne lui avaient pas signalé dans la soirée de blessé dans le camp adverse.

Des traces de sang

Sur place, de nombreux opposants sont sous le choc...
*Suite de l'article sur reporterre

Source : www.reporterre.net

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Source : www.midilibre.fr

Tarn : Bové et Mélenchon font front commun contre le barrage à Sivens
Tarn : Bové et Mélenchon font front commun contre le barrage à Sivens José Bové à la rencontre des opposants au projet de barrage-réservoir porté par le département.
AFP / PASCAL PAVANI
 

L a mobilisation de samedi a réuni plusieurs hommes politiques, comme José Bové ainsi que Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), qui a dénoncé un "défaut de dialogue" dans l'élaboration du projet du barrage contesté de Sivens (Tarn). 

Des échauffourées entre forces de l'ordre et "anarchistes" ont fait cinq blessés légers en marge d'un rassemblement autrement pacifique de deux milliers d'opposants au barrage contesté de Sivens (Tarn), a précisé samedi 25 octobre la gendarmerie. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de flash-balls.

"Défaut de dialogue"

Le corps d'un homme découvert

Le corps d'un homme a été découvert dans la nuit de samedi à ce dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn), où des échauffourées avaient eu lieu en marge d'une mobilisation d'opposants, a annoncé ce dimanche la préfecture du Tarn à Albi. "Cette nuit, vers 2 heures du matin, le corps d'un homme a été découvert par les gendarmes sur le site de Sivens.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement mais n'ont pu que constater le décès de la victime", a annoncé la préfecture dans un communiqué. "Une enquête a été ouverte sous l'autorité du procureur d'Albi afin de déterminer les causes du décès et l'identité de la victime", ajoute le texte qui ne donne aucun autre élément.

Le responsable, qui gérait sur place les opérations de gendarmerie lors des échauffourées de samedi soir, a indiqué que le calme était revenu "vers 21h". Il a précisé que sept membres des forces de l'ordre avaient été blessés mais que les pompiers ne lui avaient fait état dans la soirée d'aucun blessé dans le camp adverse.

Selon le lieutenant-colonel, "100 à 150 anarchistes encagoulés et tout de noir vêtus ont jeté des engins incendiaires" et autres projectiles aux forces de l'ordre encadrant une mobilisation de "2 000" opposants qui, elle, est restée pacifique, selon lui. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de flash-balls, a-t-il ajouté. Il a précisé que des négociations avaient été entamées, en vain, entre un représentant pacifique des opposants à la construction du barrage de Sivens et un des assaillants qui avait alors dit qu'ils se réclamaient de "l'anarchisme".

Auparavant, la mobilisation avait réuni 2 000 personnes dans une ambiance bon enfant, ce qui fait de ce rassemblement la plus importante des nombreuses manifestations qui ont eu lieu sur le site depuis le 1er septembre et le lancement du déboisement du site. La mobilisation de samedi a réuni plusieurs hommes politiques, comme José Bové ainsi que Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), qui a dénoncé un "défaut de dialogue" dans l'élaboration du projet. Il estime que le rapport d'experts, commandité par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal et qui doit être rendu public la semaine prochaine, "peut faciliter la reprise des discussions".

La carte de localisation de la zone humide du Testet, site du futur barrage (Lisle-sur-Tarn) :

 

Deux opposants suivent une grève de la faim depuis une cinquantaine de jours

Des échauffourées sporadiques entre opposants et gendarmes continuent régulièrement à se dérouler sur le chantier, encore occupé par des militants."Nous sommes impressionnés pas tous les travaux qui ont déjà été engagés", a reconnu Jean-Luc Mélenchon. "Mais il n'est jamais trop tard", a-t-il dit, appelant à un gel du chantier.Le dirigeant du Front de gauche, ainsi que le député écologiste José Bové, ont été chahutés à leur arrivée par un petit groupe de jeunes gens, qui leur ont jeté des œufs et des yaourts tout en scandant des slogans hostiles. Le rassemblement est cependant resté pacifique, réunissant de nombreuses familles pique-niquant à proximité du chantier, tandis que les forces de l'ordre sont restées à l'écart.

Une grève de la faim

Le projet de barrage-réservoir d'1,5 million de m3 d'eau stockée est porté par le conseil général du Tarn. Ses partisans assurent qu'il est indispensable pour irriguer les terres agricoles et qu'une autre zone humide sera recréée. Les opposants contestent la destruction déjà quasi-effective de la zone humide et dénoncent, sur le fond, un modèle d'agriculture irriguée intensive, selon eux dépassé. Deux opposants suivent une grève de la faim depuis une cinquantaine de jours, en signe de protestation.

 

 

Source : www.midilibre.fr

 

 

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AFP/ Pascal PAVANI

Photo AFP/ Pascal PAVANI (issue du dauphiné du 26/10/2014)  lien

 

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Photo issue de www.humanite.fr


Eugénie Barbezat avec AF
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