Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
Source : www.lemonde.fr
Le Monde.fr avec Reuters | 28.10.2014 à 17h39 • Mis à jour le 28.10.2014 à 19h10
Le procureur d'Albi a également annoncé qu'il se déssaisissait du dossier au profit du parquet de Toulouse. C'est en effet du ressort du pôle criminel de Toulouse d'instruire des faits commis par des militaires de la gendarmerie, dans le Tarn.
« JE M'ORIENTE PLUTÔT VERS UN TIR D'ARME »
Ces analyses des vêtements de Rémi Fraisse accréditent la thèse défendue par les proches du manifestant de 21 ans. L'avocat de la famille de Rémi Fraisse avait en effet annoncé lundi avoir déposé deux plaintes : l'une pour homicide volontaire et la seconde pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » commis « par une ou plusieurs personnes dépositaires de l'autorité publique ».
« Je m'oriente plutôt vers un tir d'arme, un projectile, flash-ball, grenade, à tir tendu, assez proche, pendant une charge des gendarmes mobiles», avait fait savoir, mardi matin, sur France Info, Me Arié Alimi, avocat de la famille.
Dans la nuit de samedi à dimanche – le corps de Rémi Fraisse avait été récupéré par les forces de l'ordre dimanche à 2 heures du matin – les forces de l'ordre semblent avoir fait usage d'au moins une grenade assourdissante et de plusieurs grenades de désencerclement, selon des témoignages de manifestants rencontrés par l'Agence France-Presse.
« Sans attendre les résultats » de l'enquête administrative sur les conditions d'utilisation de ces projectiles, qui devrait intervenir d'ici à quinze jours, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mardi soir la suspension de l'utilisation des grenades offensives par la gendarmerie.
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