Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 03.01.12 | 09h59 • Mis à jour le 03.01.12 | 10h07
Un véhicule de la police anti-émeute face aux manifestants, à Anyang, le 1er janvier 2012.REUTERS/STRINGER/CHINA
Des photos publiées sur l'Internet montrent des milliers de personnes dans une rue ainsi que des dizaines de policiers, parfois en tenue antiémeute. Selon le China Business News, la police a arrêté vingt et un manifestants. Et d'après un message posté sur un site chinois de micromessagerie, les forces de l'ordre ont aussi empêché des protestataires de monter à bord de trains en partance pour Pékin. Aucune confirmation de ces manifestations n'a pu être obtenue auprès des autorités d'Anyang.
Des policiers essaient de contenir les manifestants à Anyang, le 1er janvier 2012.REUTERS/STRINGER/CHINA
Les investisseurs avaient été attirés par la promesse de rendements bien plus élevés que les taux d'intérêt offerts par les banques, mais les hommes d'affaires peu scrupuleux auxquels ils ont confié leur argent ont pris la fuite après avoir fait faillite, selon des articles publiés précédemment dans la presse.
En septembre, plus de cent personnes avaient été arrêtées et une enquête ouverte sur plus de quarante sociétés soupçonnées d'implication dans ces projets d'investissement qui ont brassé des millions de dollars. Les autorités d'Anyang ont reconnu dimanche "des faiblesses dans la gestion des projets de levée de fonds illégaux" et promis de récupérer l'argent des investisseurs spoliés, selon un article du quotidien local Anyang Ribao publié sur le site Internet de la municipalité.
Les troubles à Anyang font suite à ceux du mois dernier à Wukan, dans le Guangdong, où la population s'est révoltée contre la confiscation de ses terres vendues par des responsables officiels corrompus à des promoteurs.