Pour le groupe répondant sous l'appellation «Citoyens indignés», il s’agissait d'une réappropriation d'un lieu de pouvoir.
Ils réclament la tenue d'élections générales provinciales et municipales ainsi que l'adoption par voie référendaire d'un système de scrutin parlementaire conjugué à un système proportionnel.
«Nos dirigeants, qu’ils soient à l’Assemblée nationale ou à Montréal, n’ont jamais été élus par la moitié de la population, déplore le groupe. Que les libéraux aient 42% des suffrages est suffisant pour en faire un gros parti, mais pas des rois « élus ». Qu’Union Montréal ait obtenu 37% des suffrages n’est pas suffisant non plus pour justifier leur contrôle de la ville de Montréal.»