Il est surtout connu en France comme l'auteur de "Le sourire étrusque" même si d'autres oeuvres ont été publiées: "Le fleuve qui nous emporte", "La vieille sirène" ou encore "Octobre, Octobre", dont l'auteur disait de cette dernière "sa préférée et ses véritables lecteurs, ceux qui l'on aimée".
http://jose-corti.fr/titresiberiques/octobre-octobre.html
Il est décédé à l'âge de 96 ans ce penseur, écrivain mais aussi économiste qui disait de l'Economie qu'elle devrait être " faite non pour que les riches soient plus riches mais pour que les pauvres soient moins pauvres" et souhaitait que sa mort, "soit pleurée le moins possible mais que la lutte continue le maximum possible"
Narrateur et essayiste moderne, il est auteur aussi de contes, l'ensemble de son oeuvre tourne souvent autour du temps qui passe, qui nous modèle, et des angoisses et luttes entre le désir de vie et de mort qui nous porte.
Il signa le prologue à la publication en espagnol du texte "Indignez-vous" de Stéphane Hessel, auparavant il avait publié plusieurs études critiques sur le capitalisme tout comme des imperfections de notre démocratie. A lire "El mercado y nosotros".
Au début de la guerre civile espagnole, il se positionne et combat du côté des républicains. A peu près un an après, lors de la prise de Santander, où il se trouvait, par les troupes franquistes, il passe de leur côté pour reconnaître finalement son désenchantement face aux assassinats et cruautés des franquistes. Il en parle dans "La sombra de los dias". Les expériences de ce conflit dit-il "contribuèrent à m'humaniser". Il en parle avec tendresse des anarchistes des bataillons républicains et reconnait avoir ainsi appris à mieux comprendre "les exigences des pauvres".