Source : rue89.nouvelobs.com
En images 18/03/2014 à 09h08
Une soixantaine de militants européens de Greenpeace ont pénétré selon l’ONG mardi matin dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace) – la plus vieille de France – à deux jours d’un sommet européen sur l’énergie.
Près du dôme du réacteur n°1 de la centrale, ils ont déployé une banderole à l’intention de François Hollande : « Stop risking Europe » (« Cessez de mettre l’Europe en danger »).
Le nom de code de l’opération : « Fermez-les #TheEnd ». Dans un communiqué, Greenpeace explique :
« Les réacteurs de la centrale de Fessenheim ont 37 ans. Fessenheim est située à proximité des frontières suisse et allemande, dans une zone exposée aux risques sismiques et d’inondation, et connaît de sérieux problème de sûreté. Plus de sept millions de personnes vivent à moins de 100 km et seraient affectées en cas d’accident majeur. »
En 2011, l’Autorité de sûreté nucléaire avait validé sa prolongation pour dix ans. Mais elle sera bien fermée fin 2016 selon la promesse électorale de François Hollande.
1,4 milliard d’euros par réacteur
Les autres vieilles centrales françaises ne connaîtront pas ce sort : en échange de la fermeture symbolique de Fessenheim, l’Elysée aurait accordé à EDF la prolongation de la durée de fonctionnement des dix-huit autres centrales françaises de 40 à 50 ans.
Selon Greenpeace, le coût de prolongation d’une centrale dans des conditions de sécurité identiques est de « 1,4 milliard d’euros » par réacteur.
Amusant : sur le site de Greenpeace, les militants se sont géolocalisés sur une carte pour former le symbole de la radioactivité.
Les militants de Greenpeace positionnés autour de la centrale de Fessenheim (Capture d’é ; cran)
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