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Contralco, l'entreprise de l'Hérault devenue le leader mondial de l'éthylotest à usage unique, monte au créneau. L'entreprise, qui avait été la principale bénéficiaire de la décision prise par Nicolas Sarkozy le 30 novembre 2011 d'imposer un éthylotest dans les voitures, risque d'être la principale perdante d'un éventuel contrordre de Manuel Valls, le ministre de l'intérieur.
M. Valls a reporté la date d'entrée en vigueur de la verbalisation au 1er mars 2013, en raison des difficultés d'approvisionnement. Il a ensuite décidé de recueillir l'avis du Conseil national de la sécurité routière sur le sujet. Il y a fort à parier que les experts contesteront l'utilité de l'éthylotest dans la lutte contre l'alcoolisme et qu'ils rappelleront son manque de fiabilité.
Lire aussi : Ethylotests : rien ne presse, sur le blog de Rafaële Rivais"
Contralco, qui est basée dans l'Hérault, a décidé d'en appeler aux élus de ce département, dans une lettre ouverte que la presse régionale a publiée le 4 décembre : "Cette absence de continuité de l'Etat nous abasourdit... ", écrit-elle. Elle assure que "le retrait pur et simple de ce décret (...) mettrait de fait en danger notre société et des emplois vitaux pour bien des familles de notre territoire". Elle affirme que le programme d'investissement de 3,7 millions d'euros prévu pour 2013 est "remis en cause". Elle en appelle aux élus de l'Hérault : "Nous vous demandons aujourd'hui d'être à nos côtés pour défendre le made in France en matière de prévention routière."