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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:51

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

 

Campagne de dons

Construisons des médias d’utilité publique

par Agnès Rousseaux 25 novembre 2014

 

 

 

 

 

Nous faisons le choix de faire appel à chacun de vous, lecteurs, selon vos moyens, pour nous soutenir financièrement. Sur Basta !, pas d’abonnement obligatoire, pas de publicité intrusive en quête de votre temps de cerveau disponible. C’est grâce à votre soutien financier volontaire que nous pouvons faire vivre une presse indépendante, une information d’intérêt général, accessible à tous de manière inconditionnelle.

« De chacun selon ses capacités (financières), à chacun selon ses besoins (d’information) ». Tel pourrait être, en détournant un vieux précepte marxiste, notre choix de fonctionnement [1].

« A chacun selon ses besoins », car nous offrons un accès libre à tous nos articles, pour qu’ils puissent être lus et partagés par le plus grand nombre. Pour que chacun puisse les découvrir, en toute liberté, au détour d’un clic sur un réseau social, en ouvrant un mail, en surfant sur les autoroutes du web.

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Soutenir Basta !, ce n’est pas seulement faire un don parce que vous appréciez nos articles. C’est aussi croire qu’il ne peut y avoir de vitalité démocratique, de débat politique, de changement réel sans des médias qui font vraiment leur travail : un journalisme d’utilité publique. Vous êtes 500 000 à nous lire chaque mois. Un millier d’entre vous nous soutiennent chaque année. Par votre soutien, vous offrez à d’autres lecteurs, d’autres citoyens, des enquêtes, des reportages, des articles, qui déclencheront peut-être des prises de conscience, des envies, des révoltes, des questionnements.

Nous sommes les médias de demain !

Chaque jour, comme d’autres, nous essayons de faire vivre un journalisme de résistance, engagés dans notre époque, attentifs aux courants profonds et aux mutations qui bouleversent notre monde. « Journalisme de résistance » parce que nous nous sentons à contre-courant, loin des titres racoleurs, des Unes aguicheuses, des articles qui brossent dans le sens du poil. Mais faire vivre des médias différents, indépendants, critiques, cela ne veut pas dire construire des médias dans les marges. Nous voulons occuper l’espace, reprendre du terrain dans la bataille qui se joue. Nous sommes les médias de demain, ceux dont notre société a aujourd’hui cruellement besoin. Un journalisme d’éducation populaire, qui revient à ses fondamentaux : enquêter, décrypter, raconter, en offrant à chacun des outils pour sa propre émancipation intellectuelle.

Décrypter. Loin des analyses toutes faites qui tournent en rond, loin de la désespérante langue de bois, nous voulons bousculer les certitudes, extraire le sens, donner la parole à ceux qui cherchent à mieux comprendre nos sociétés. Dans un langage débarrassé des formules prêtes-à-l’emploi, nous voulons montrer que d’autres regards, d’autres analyses sont possibles. Remettre les choses à l’endroit et à leur juste place, c’est aussi lutter contre toutes les simplifications, les raccourcis, les confusions. C’est combattre ces « inversions de causalités », dont le Front national, comme d’autres, est un grand spécialiste, qui stigmatise obstinément un bouc-émissaire, de l’immigré au fonctionnaire, pour mieux détourner les regards [2]. « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde », disait Archimède, trois siècles avant notre ère. Dans un monde mouvant, nous voulons que chacun de nos articles puisse être un solide point d’appui.

Résister. Qu’est-ce qui anime ceux qui font sécession ? Ceux qui décident de prendre le large, de parcourir des chemins inexplorés, d’entrer en dissidence ? C’est ce que nous voulons découvrir, en vous embarquant dans les nouveaux espaces de résistance, dans les entreprises où s’expérimentent d’autres façons de travailler, sur les Zones à défendre (ZAD), de Notre-Dame-des-Landes au Testet, dans les luttes sociales et les mobilisations.

Inventer. La société se régénère par ce qui surgit dans ses marges, et qui déverse dans le monde un flot continu de convictions, d’expérimentations, de mises en relations, créant peu à peu les conditions de changements de perceptions, de comportements, des changements des êtres profonds. Un nouveau rapport au monde se construit, pluriel, mouvant. Nous voulons « capter » les contours de ces manières de vivre émergentes, leur donner de l’écho, les questionner, les faire connaître. Nous voulons vous emmener là où consommer, produire, échanger, voyager, se nourrir, se conjugue différemment.

C’est à ces voyages en dissidence, en résistance, dans des zones expérimentales, à ces lectures qui bousculent, qui décapent, qui interrogent, que nous vous invitons depuis cinq ans. Nous ne voulons pas construire un refuge pour les déçus de la presse traditionnelle, un lieu où l’on viendrait se conforter dans ses propres choix en petit comité et en vase clos. Nous voulons que nos articles circulent, vivent, soient partagés, pour créer autant de brèches dans le ronronnement médiatique, dans les discours économiques, dans les certitudes et évidences politiques.

Pour cela, nous avons besoin de vous. Votre soutien est essentiel.

Merci pour vos dons.

Agnès Rousseaux

 

 

Notes

[1L’expression « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » est apparue sous différentes variantes au 19ème siècle, chez des auteurs comme Saint-Simon, Étienne Cabet (dans les principes de sa cité idéale d’Icarie, en 1840) ou Louis Blanc, au temps du socialisme utopique ou dans la pensée anarchiste. Elle a été popularisée par Karl Marx, puis par des syndicats signataires de la Charte d’Amiens au début du 20ème siècle et des partis politiques.

[2Voir Bernard Stiegler, ici.

 

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Source : www.bastamag.net

 

 

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