Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 13.01.12 | 10h34
"Du fait de l'arrêt d'Ikata 2, tous nos réacteurs sont désormais suspendus, ce qui induit une situation difficile, mais nous allons exploiter tous les moyens pour assurer un approvisionnement stable en électricité", a indiqué la compagnie. Les réacteurs japonais doivent subir des contrôles durant plusieurs semaines tous les treize mois environ. Shikoku Electric Power est la deuxième compagnie du Japon, après Kyushu Electric Power (qui possède six réacteurs), à ne plus avoir aucune unité en service.
Sur le parc japonais de 54 réacteurs, seulement cinq restent donc encore en activité, mais ils doivent être stoppés d'ici à la fin mai et nul ne sait quand les autres tranches pourront être réactivées. A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du Nord-Est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka.
Le redémarrage de tous les autres réacteurs stoppés pour maintenance ou à cause des secousses sismiques est conditionné à de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l'approbation des autorités locales, ce qui retarde l'échéancier habituel. Les compagnies d'électricité appellent la population et les entreprises à réduire leur consommation, redoutant les pics hivernaux lorsque les systèmes de chauffage tournent à fond. L'arrêt des sites nucléaires force aussi les opérateurs à remettre en exploitation des centrales thermiques afin de compenser la perte en électricité.