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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 13:44

 

 

Source : www.mediapart.fr


 

Christine Lagarde soutient la politique d'austérité du gouvernement

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

La directrice du FMI appelle le gouvernement à  « aller plus vite » dans « la réduction des dépenses publiques ».

 

La directrice du FMI, Christine Lagarde, a soutenu, dans une interview publiée lundi 8 septembre par Les Echos, la politique d’austérité menée en France en appelant le gouvernement à « garder le cap de la réduction des dépenses publiques ».

L’ancienne ministre de l’économie de Nicolas Sarkozy, récemment mise en examen pour « négligence » dans l’enquête sur l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie, estime même que la politique menée par Manuel Valls va dans le bon sens à la condition que « les réformes structurelles qui génèrent de la croissance sont réellement, rapidement et complètement mises en œuvre ». Christine Lagarde se « réjouit » d’ailleurs de la décision du gouvernement « d’avancer par voie d’ordonnance pour aller plus vite ».

La directrice du FMI revient également sur les critiques de plus en plus nombreuses vis-à-vis des politiques d’austérité menées en Europe. « Il s’agit d’un faux débat en ce moment. Cette année, la consolidation budgétaire dans la zone euro se limite à 0,3 % du PIB. On ne peut tout de même pas parler d’une politique d’austérité excessive menée dans la zone euro ! »

A lire sur le site des Echos.

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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Source : www.marianne.net

 

Lagarde et "Les Echos", ou comment 1 + 1 = 0
Lundi 8 Septembre 2014 à 14:00

Loïc Le Clerc

"Merci confrères", comme on a l’habitude de dire à "Marianne". Sauf que cette fois-ci, c’est le cœur pincé par l’ironie que nous avons parcouru l’interview de Christine Lagarde faite par "Les Echos". Une tribune libre, un hymne à l’austérité, sans aucun sens critique. Quant à sa mise en examen dans l'affaire Tapie, elle est reléguée en toute fin d'entretien et évoquée pas vraiment violemment...

Susan Walsh/AP/SIPA
Susan Walsh/AP/SIPA
A la une des Echos, ce lundi 8 septembre, Christine Lagarde, le visage sévère, et ces mots : « La France doit passer des paroles aux actes ». Et cette phrase, juste en dessous, signée du quotidien : « Elle appelle le gouvernement à accélérer les réformes ». C’est du lourd, ça fait peur et c’est parti pour une belle leçon d’austérité de la part de la « dir' gen' » du FMI, en partenariat avec le quotidien de l’économie.
 
Dix-huit pages plus loin, Dame Lagarde apparaît donc souriante, s’adressant à un autre public, celui qui lit les pages « Entreprises et marchés », avec d’autres mots en accroche : « Il n’y a pas d’austérité excessive dans la zone euro ». Le ton est posé, on sent déjà le poil des durs à cuire de l’austérité se faire brosser dans le bon sens.
 
Croissance, es-tu là ?
 
Il ne faut pas trois lignes à Lagarde pour lancer : « [La croissance] est trop faible pour créer des emplois et les 200 millions de chômeurs dans le monde ne cessent de nous le rappeler ». Imaginez tous ces pauvres gens, les yeux au ciel, implorant Sainte Christine de leur envoyer un peu de croissance ! Celle-ci ferait bien d'aller sonder la foule portugaise, espagnole, grecque... de la popularité de la politique économique du FMI, de celle l’Union européenne et de tous leurs petits soldats qui vont jusqu’à en faire la propagande en une de leurs petits papiers.
  
« Cette croissance est également fragile, car les risques géopolitiques sont nombreux. », déclare Lagarde, rapidement relancé par Les Echos : « Le risque pour la croissance est donc avant tout géopolitique ? » Ukrainiens de l’Est (et de l'Ouest aussi), Arabes de toutes les confessions, cessez un peu vos enfantillages et rentrez dans le rang ! Suivez l’exemple de ces pays qui « redémarrent plus vite que les autres », à savoir : les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Eux, au moins, ils sont « unis ». Encore que l'Ecosse va peut-être se faire la malle...
 
Puis, le journal passe aux choses sérieuses. Enfin presque : « L'Europe est-elle menacée par la déflation ? » On entendrait presque le silence gêné du journaliste qui pose-là le doigt sur un sujet qui fâche. « Je n’ai jamais utilisé le mot de déflation, rétorque Lagarde, causant certainement un ouf de soulagement. Le FMI se contente d’évoquer une inflation durablement faible ». Humour d’économiste ? Même pas. Puis Christine va encensé le président de la BCE, « Super » Mario Draghi, celui qui sait si bien lâché du lest quand il le faut, et resserrer le collier à d’autres moments. Son annonce « surprise » de la semaine dernière a permis, toujours selon Lagarde, d’entrainer « une baisse de l’euro par rapport au dollar », une « direction (…) de nature à encourager la reprise ». Ah ! L’Amérique, toujours là pour nous tirer du pétrin ! Merci à elle.
 
Modestes, les journalistes des Echos le confessent : « On a parfois du mal à suivre l’évolution des préconisations budgétaires et monétaires du FMI », suivi de ces gros mots : « Y-a-t-il trop d’austérité dans la zone euro ? Faut-il lâcher du lest ? » Méchant regard tout rouge de Lagarde (du moins, on l'imagine le faire) : « Il s’agit d’un faux débat ». Dans les dents ! Non mais l’autre ! Ils osent critiquer notre politique austéritaire alors que, regardez, ça va quand même vachement mieux !
 
Heureusement, lecteurs franco-français, Lagarde a aussi des bonnes nouvelles. D'une part, elle fait la leçon (certes très poliment) à l'Allemagne à qui elle reproche à raison de ne pas « soutenir la reprise européenne » et évoque la nécessité pour le pays de faire « davantage de distribution salariale ». Ensuite, elle a quelques idées pour la France. Là, en revanche, Madame ne fait pas preuve d'une imagination folle : « Il faut garder le cap de la réduction des dépenses publiques » et ne pas envisager « de nouvelles hausses d’impôts ».

Les tabous au tapis
 
Décidement très engagé aujourd’hui, les Echos balance comme un vœu pieu : « Au-delà des mesures de rigueur, comment peut-on relancer la croissance ? » Lagarde, grande prêtresse devant le néo-libéralisme éternel, tend alors sa main en signe d’apaisement et invoque le Saint Tryptique : « la politique monétaire, les réformes structurelles et la politique budgétaire ». On imagine sans peine le halo de lumière jaillissant de la « dir' gén' » et submergeant alors les adeptes, tombant genoux à terre. Puis cette dernière assène, à grand coup de sceptre, à mort les « activités trop fermées ou trop protégées », vive la « libéralisation des professions réglementées » ! A mort la « réglementation du travail », vive l’Espagne des rois très réformateurs !
 
Et Lagarde de se réjouir de la possibilité d’agir par voie d’ordonnance « pour aller plus vite », afin de « délivrer, comme disent les Américains, c’est-à-dire passer de la parole aux actes ». Délivrer qui ? Les travailleurs ? Qu’importe !
 
Quand enfin (après onze questions tout de même...) Les Echos abordent le seul véritable sujet qui peut faire polémique, à savoir la mise en examen de Lagarde dans l'affaire Tapie, la déception atteint son apogée : « Votre récente mise en examen par la Cour de justice de la République est-elle de nature à affaiblir votre position à la tête du FMI ? » Aucune question sur le fond du dossier. Nous ne sommes pas là pour ça, mais pour disserter entre gens de bonne compagnie sur le fait qu' « il n'y a pas d'austérité excessive dans la zone euro ». Rideau.

Source : www.marianne.net

 

 

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Source : www.lesechos.fr

 

 

Christine Lagarde : « Il n’y a pas d’austérité excessive dans la zone euro »


Nicolas Barré / Directeur de la rédaction, Richard Hiault / Grand reporter, Jean-Francis Pecresse / Editorialiste et Lucie Robequain / Correspondante à New York | Le 07/09 à 22:09, mis à jour à 22:19

Interview exclusive de la directrice générale du Fonds monétaire international. Elle appelle le gouvernement à accélérer les réformes pour relancer l’économie.

 

Christine Lagarde (Directrice générale du Fonds monétaire international)


A un mois de l’Assemblée annuelle du FMI, quel panorama dressez-vous de la croissance mondiale ?

La croissance économique est à la fois trop faible, fragile et inégale. Elle est trop faible pour créer des emplois et les 200 millions de chômeurs dans le monde ne cessent de nous le rappeler. Nous sommes en train d’actualiser nos prévisions. La croissance mondiale devrait augmenter d’un petit 3 % cette année, entre 3 et 3,5 %. Cette croissance est également fragile, car les risques géopolitiques sont nombreux. La crise en Ukraine produit des effets secondaires sur la Russie et les pays d’immédiate proximité, notamment ceux appartenant à la chaîne de valeur allemande, et dont les liens commerciaux, énergétiques et financiers sont affectés à des degrés divers. Cet impact ne peut pas encore être quantifié précisément et dépend de la mise en œuvre d’un plan de paix. Les risques que fait peser la situation au Moyen-Orient sont tout aussi réels pour l’économie mondiale. La croissance est inégale, parce que certains pays redémarrent plus vite que d’autres. C’est le cas des Etats-Unis et du Royaume-Uni, notamment.


Le risque pour la croissance est donc avant tout géopolitique ?

Il y a un deuxième risque qui contribue, lui, à l’instabilité financière : nous observons une valorisation très forte d’un certain nombre d’actifs. Je ne parle pas de bulle, mais le « Rapport sur la stabilité financière » semestriel que nous publierons le mois prochain évoquera la nécessité d’une attention requise et accrue de la part des superviseurs et des régulateurs. Les actions en Bourse ne sont pas les seules concernées. Je pense aussi à certaines émissions obligataires. Si, dans le même temps, certaines banques centrales décidaient de durcir leur politique monétaire plus brutalement ou rapidement que les marchés ne l’anticipent, le risque d’instabilité financière deviendrait réellement inquiétant. Nous ne sommes pas en situation d’alerte mais de veille très attentive. C’est pour cela que la communication très claire de Janet Yellen est si importante.


L’Europe est-elle menacée par la déflation ? Et les mesures annoncées la semaine dernière par la BCE sont-elles adaptées à la situation ?

Je n’ai jamais utilisé le mot de déflation. Le FMI se contente d’évoquer une inflation durablement faible, voire très faible. Il y avait des raisons d’agir et elles ont été entendues. Le président de la Banque centrale européenne a annoncé des actions qui vont dans la bonne direction et qui vont notamment fluidifier les capacités de crédits aux entreprises. Ces mesures ont provoqué un effet de surprise, ce qui n’est pas une mauvaise chose, puisqu’elles ont entraîné une baisse de l’euro par rapport au dollar.


L’euro reste-t-il surévalué par rapport au dollar ?

Nous ne pensons pas que l’euro soit surévalué par rapport au dollar. Sa valeur est compatible avec la balance des paiements de la zone euro. Pour autant, la direction qu’il prend aujourd’hui est de nature à encourager la reprise, et c’est une bonne chose !


Le plan de la BCE est-il d’une ampleur suffisante pour relancer la croissance de la zone euro ? N’arrive-t-il pas trop tard ?

La BCE fait beaucoup depuis deux ans. Nous saluons le fait qu’elle soit prête à recourir à des mesures non conventionnelles supplémentaires, si cela devenait nécessaire pour faire face au risque d’une période trop prolongée de faible inflation. Concernant le calendrier, nous alertons depuis des mois sur le risque d’une inflation excessivement basse.


On a parfois du mal à suivre l’évolution des préconisations budgétaires et monétaires du FMI. Y a-t-il trop d’austérité dans la zone euro ? Faut-il lâcher du lest ?

Il s’agit d’un faux débat en ce moment. Cette année, la consolidation budgétaire dans la zone euro se limite à 0,3 % du PIB. On ne peut tout de même pas parler d’une politique d’austérité excessive menée dans la zone euro ! Beaucoup a déjà été accompli dans la zone euro et aujourd’hui le rythme de réduction de déficit budgétaire nous paraît approprié dans chaque pays.


Vous avez néanmoins eu des mots durs à l’égard de l’Allemagne, qui ne jouerait pas son rôle de moteur pour relancer la croissance européenne…

Il ne s’agit pas de demander à l’économie allemande d’être moins compétitive, évidemment. Mais le pays dispose très probablement de marges de manœuvre budgétaires pour soutenir la reprise européenne et se propose de les utiliser. Nous pensons que des investissements publics et/ou privés pour financer des infrastructures seraient les bienvenus. Je ne parle pas de créer de nouvelles autoroutes, mais plutôt d’investissements de maintenance et d’entretien car, au cours des dernières années, l’Allemagne a très peu investi dans ses infrastructures de transport. Comme aux Etats-Unis, il y a un phénomène de dégradation des réseaux qui justifie parfaitement d’accroître les efforts. L’Allemagne prévoit d’y consacrer 0,2 % du PIB ces quatre prochaines années. Nous pensons qu’elle pourrait y consacrer 0,5 point de PIB supplémentaire par an sur quatre ans. Selon l’analyse du Fonds monétaire, l’Allemagne pourrait aussi concourir à la reprise européenne par davantage de distribution salariale. Cela permettrait aux consommateurs allemands d’alimenter la reprise. Compte tenu des conditions favorables du marché du travail, nous anticipons une dynamique salariale allant dans ce sens. Voilà des développements qui seraient de nature à soutenir l’activité en Europe.


Est-il pertinent de ralentir le rythme de réduction des déficits, comme le prévoit la France ?

Il faut garder le cap de la réduction des dépenses publiques. Même si l’inflation est plus faible que prévu, elle ne peut pas être utilisée comme un paravent pour reporter les efforts nécessaires sur la dépense. La conjoncture ne doit pas non plus justifier de nouvelles hausses d’impôts : si, en raison d’une croissance particulièrement faible, les revenus d’un Etat sont réduits, cela ne doit pas l’encourager à durcir la fiscalité pour atteindre un objectif nominal. Notons par ailleurs que le chemin de la consolidation budgétaire n’est pas redoutablement ardu. Si la réduction de la dépense publique est compensée en grande partie par des allégements fiscaux, comme la France l’envisage, l’effet sur la demande reste contenu.


Au-delà des mesures de rigueur, comment peut-on relancer la croissance ?

Il faut utiliser trois axes : la politique monétaire, les réformes structurelles et la politique budgétaire. Nous avons déjà évoqué la politique monétaire de la BCE. La priorité est de réformer le marché des services, notamment d’ouvrir un certain nombre d’activités trop fermées ou trop protégées. La libéralisation des professions réglementées en France n’est pas forcément le chantier le plus facile à engager, mais je me félicite qu’il ait été ouvert. Il faut avant tout s’attaquer au carcan de la réglementation du travail – et je ne vise là pas seulement la France mais l’ensemble de la zone euro. Le seul pays qui progresse en la matière cette année, c’est l’Espagne. Elle a procédé à un certain nombre de réformes structurelles et cela commence à payer. Je ne place la politique budgétaire qu’en troisième position, car il s’agit dorénavant que le rythme annoncé de consolidation budgétaire soit respecté sous réserve des flexibilités que ménage le Pacte de stabilité et de croissance. L’effort, je le rappelle, est de 0,3 % de PIB en zone euro, car beaucoup a déjà été effectué, y compris par la France, d’ailleurs.


L’éventualité que la France reporte à 2017 l’objectif de 3 % de déficit vous inquiète-t-elle ?

Ce n’est pas cela qui m’inquiète, si les réformes structurelles qui génèrent de la croissance sont réellement, rapidement et complètement mises en œuvre. Quand j’apprends que la France envisage d’avancer par voie d’ordonnance pour aller plus vite, je m’en réjouis. Tout ce qui est de nature à accélérer la mise en œuvre de vraies réformes de fond va dans la bonne direction. Maintenant, il faut « délivrer », comme disent les Américains, c’est-à-dire passer des paroles aux actes.


La réforme de la gouvernance du FMI, qui permettrait de mieux prendre en compte les pays émergents, continue d’être rejetée par le Congrès américain. Comment espérez-vous débloquer la situation ?

Nous ne pouvons mettre en œuvre la réforme sans le Congrès américain. Cette réforme a pourtant été voulue par l’ensemble des pays du G20, et même ardemment poussée par les Etats-Unis en son temps. Nous devions la mettre en œuvre avant 2012 mais les Américains sont en retard de deux ans. Il y a un phénomène de lassitude à l’égard des Etats-Unis, qui disposent d’un droit de veto sur les réformes de gouvernance actuelles. Et cette lassitude n’émane pas que des pays émergents, croyez-moi !


Votre récente mise en examen par la Cour de justice de la République est-elle de nature à affaiblir votre position à la tête du FMI ou l’autorité du FMI sur les Etats ?

Le conseil d’administration du FMI représentant 188 pays m’a apporté un soutien total et sans équivoque. J’ai également reçu des messages chaleureux de la part de nombreux chefs d’Etat, ou de gouvernement, ainsi que d’anciens collègues. Si j’avais eu des doutes quant à ma capacité à assumer mes charges, ces marques de soutien les auraient dissipés et je suis totalement mobilisée pour accomplir ma mission à la tête du FMI. Mes avocats, eux, sont mobilisés pour actionner toutes les voies de recours.

 


 
Source : www.lesechos.fr

 

 

 

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