Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
LEMONDE.FR avec AFP | 07.02.12 | 11h49
Un enfant en tête d'une manifestation hostile au régime de Bachar Assad, le 3 février 2012, à Al-Qsair, non loin de Homs.AFP/Alessio Romenzi
"Selon les chiffres dont nous disposons, décembre a été le mois le plus violent pour les enfants" en Syrie, a déclaré une porte-parole de l'Unicef, Marixie Mercado, lors d'un point presse. Elle a indiqué qu'au moins quatre cents enfants avaient été tués en plus de dix mois de révolte. Au moins quatre cents autres ont été détenus durant cette période, a-t-elle dit. "Il y a des rapports faisant état d'enfants arrêtés arbitrairement, torturés et abusés sexuellement lors de leur détention", a déploré Mme Mercado.
L'Unicef est particulièrement inquiet de la situation à Homs, haut lieu de la contestation en Syrie. "Au cours des derniers jours, (...) le bombardement intense par les forces gouvernementales des quartiers civils dans la ville de Homs cause sans aucun doute de nouvelles souffrances aux enfants", a relevé la porte-parole de l'agence onusienne.
Elle a par ailleurs précisé que l'Unicef n'avait pas accès à cette zone et ne pouvait donc pas y évaluer le nombre de victimes. "Mais il y a des rapports crédibles, émanant notamment de médias internationaux qui sont à Homs, indiquant que des enfants sont pris dans la violence", a insisté Mme Mercado. "Cela doit cesser. Un enfant de plus tué (...) est un enfant mort de trop", a déclaré pour sa part le directeur exécutif de l'Unicef, Anthony Lake, cité dans un communiqué. "Nous exhortons les autorités syriennes à permettre de venir en aide à ceux qui en ont besoin", a-t-il dit. "Les blessés doivent avoir un accès immédiat et inconditionnel aux soins médicaux spécialisés", a insisté Mme Mercado.