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Après avoir dû évacuer les campements installés à travers les Etats-Unis, des Indignés ont choisi de ne pas rentrer chez eux et d’occuper des maisons abandonnées par des propriétaires victimes de la crise des subprimes.
Ainsi, dans une vingtaine de villes, les Indignés ont investi depuis le 6 décembre plusieurs maisons saisies par les banques. Ils ont commencé à les rénover afin de pouvoir les rendre de nouveau habitables. Cette nouvelle forme de protestation, qui a pris le nom de Occupy Our Homes [Occuper nos maisons], est pour eux une autre manière de dénoncer les "pratiques frauduleuses en matière de prêt " et les "expulsions illégales" menées par les banques.
Les participants de la campagne "Occupy Our Homes" ont aidé une famille sans-abri à emménager dans une maison saisie à New York.
La campagne "Occupy Our homes" a également pour objectif de perturber les mises aux enchères des maisons saisies et d’encourager les personnes recevant des avis de saisie à continuer à occuper leur maison. Selon une récente étude, la crise immobilière est loin d’être achevée alors que 4 millions de maisons sont menacées de saisie.
Squatter des maisons en signe de contestation n’est pas nouveau. Mais cette stratégie semble donner un second souffle au mouvement "Occupy Wall Street", après le démantèlement par la police des plus importants campements installés à travers le pays. Le 15 novembre, les Indignés du camp le plus emblématique, celui du Zucotti Square (près de Wall Street à New York), ont dû plier bagages. Des clôtures ont depuis été érigées autour de la place.