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Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes

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Après Wall Street et avant Bapaume, les Indignés ont planté leurs tentes sur les pavés de la Grand-Place

lavoixdunord.fr - jeudi 29.03.2012, 05:03  - La Voix du Nord


 

 Camping sur la Grand-Place, depuis lundi, pour les Indignés dans le cadre de leur marche vers Paris. 
Camping sur la Grand-Place, depuis lundi, pour les Indignés dans le cadre de leur marche vers Paris.
|  CONTESTATAIRES |

Dans le cadre d'une marche vers Paris, les Indignés du Nord-Pas-de-Calais ont fait étape quelques jours à Arras. Ce mouvement, qui regroupe une quinzaine de personnes, quitte la Grand-Place, ce matin, pour rejoindre Bapaume. ...

 

Le mouvement s'est fait connaître, en 2011, à Madrid en Espagne avant de gagner les abords de Wall Street à New York. À Arras et même en France à part dans le quartier de la Défense à Paris, on n'avait pas encore vu ces « célèbres » Indignés. Depuis lundi, les membres du mouvement pour le Nord - Pas-de-Calais ont planté, façon de parler, leur tente sur les pavés de la Grand-Place. « Arras est une étape de notre marche vers Paris. Nous en avons treize jusqu'au rassemblement national, le 20 avril », expliquent les campeurs. Nous n'aurons ni de noms, ni de prénoms chez les Indignés, car « C'est un mouvement horizontal. Nous n'avons pas de leaders. Tout le monde est légitime pour faire entendre sa voix. » Ils disent se faire entendre via des réseaux sociaux sur Internet. S'ils critiquent, au passage, sur certaines banderoles, une certaine presse qui serait à la mainmise de groupes financiers, les Indignés reconnaissent qu'elle est toutefois un vrai moyen de se faire connaître. « On veut monter en puissance jusqu'à notre arrivée à Paris. »

Des Indignés arrageois ?

 

À quelques semaines de l'élection présidentielle, ils disent ne donner aucune consigne de vote. « Chacun a ses convictions politiques.

 » Mais à travers leur discours, on les sent davantage proche (et même au delà) de la « Mélenchonie » que de la « Sarkozie ». « Pour nous, la démocratie actuelle n'est pas représentative. Le peuple n'a pas de droit de décision. Nous allons à sa rencontre et nous récoltons ses doléances. » À Arras, les Indignés voulaient discuter avec les parents d'élèves devant l'inspection d'académie (lire par ailleurs), mais ces derniers... étaient déjà partis ! D'autres étaient au marché pour échanger avec un agriculteur du réseau AMAP. Une deuxième assemblée citoyenne était prévue, hier soir, Grand-Place. Un mouvement des Indignés arrageois serait même né lors de ces réunions. • J. L.

 

PHOTO PASCAL BONNIERE

 

 

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