Info reçue par mail
CONTRE L’ETAT D’URGENCE!
NON A LA REPRESSION
DU MOUVEMENT SOCIAL
Depuis plusieurs années, l’état, le gouvernement et son allié le patronat, renforcent leurs moyens législatifs et répressifs contre celles et ceux qui vont à l’encontre de leurs intérêts.Etat d’urgence, licenciements de syndicaliste dans les entreprises, condamnation de manifestant-es, chasse aux sans-papiers, violences policières sont le lot quotidien de ceux et celles qui résistent.
les exemples de ces dernières années ne manquent pas:
Laurent Théron syndicaliste à SUD Santé, a perdu son œil lors d’une manifestation contre la loi Travail.
Le jeune Théo a été victime d'un viol, en février, lors de son interpellation.
Condamnations à des peines de prison et amendes pour des syndicalistes (les 8 de Goodyear d'Amiens entre autre).
Saccage des locaux syndicaux de la CNT à Lille par la police.
D'autres sont assigné-e-s à résidence pour les empêcher de participer à des manifestations, rassemblements interdits, sans parler des poursuites judiciaires à l’encontre des militant-e-s du mouvement social (1800 procédures sont en cours)...
Ajouter à cela, la violence sociale que nous subissons toutes et tous,exercée à travers des lois patronales (EL Khomri, réformes de l’UNEDIC, Pacte de responsabilité etc...).
Pour assoir leurs mesures antisociales, les dirigeantscherchent à pratiquer la politique de la peur, celle du «diviser pour mieux régner»:
Les Roms «voleurs de poules», migrant-es «qui mangent notre pain et prennent notre travail», musulman-es «qui se radicalisent», chômeur-euses «assisté-es et fainéant-es», jeunes «délinquant-es ou casseurs de manifestation», ouvrier-es «terroristes séquestrant leurs patrons», fonctionnaires «trop coûteux et privilégié-es» ou grévistes «prenant le peuple en otage» etc.
VICTIMES DES VIOLENCES POLICIERES,
PATRONALES, RACISTES ET SOCIALES,
NOUS AVONS UN SEUL ENNEMI: LE CAPITALISME.
Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des
libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève... Bref cette liberté d'expression à laquelle les politiques se disent être attaché quand ils
sont sous le feu médiatique, et qu'ils bafouent par derrière.
RASSEMBLEMENT SAMEDI 06 MAI A 17H00
RDV PLACE DE L’ESPLANADE
Le collectif gardois «Nos droits contre leurs privilèges» rassemble les organisations syndicales et associatives: APTI, ATTAC 30, CNT 30, DAL 30, EAU BIEN COMMUN, NUIT DEBOUT, SOLIDAIRES 30, SUD SANTE-SOCIAUX 30, USP 30
Retrouvez les actions locales et nationales sur www.nosdroits.org