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Les vrais pourcentages de la présidentielle 2017
Voici donc les vrais résultats, l'image réelle de l'élection avec des chiffres qui n'oublient aucun Français et aucune Française en âge de voter.
Ce sont les pourcentages que les élites dirigeantes et les grands aboyeurs des médias ne donnent pas, en refusant de compter les votes blancs, les nuls, les abstentions et les non-inscrits sur les listes électorales, soit pour cette élection 41 % de la population majeure en 2017.
D'après les données démographiques de l'INSEE.
France en 2017 - population de 18 ans et plus (en âge de voter) : 53,3 millions sur une population totale de 67,3 millions
Second tour de l'élection présidentielle 2017
Voix: Macron: 20,75 millions
Pourcentages: 39 %(= 20,75: 53,3)
Le Pen: 10,64 millions
20 %(= 10,64: 53,3)
de la population française en âge de voter
N'ont pas donné leurs voix: 21,91 millions soit 41 %
Autres aspects de la réalité chiffrée de cette élection
1 - Ce sont 59 % des 18 ans et plus qui ont joué le jeu: élire un président (100 – 41).
Le sénat et d'autres sources annoncent que 43% des votes pour Macron sont des votes de barrage à Le Pen. Prenant en compte cela, les vrais électeurs de Macron sont: 39% x 0,57* = 22,23%. D'où:
2 - Ce sont 22,23 % qui ont vraiment choisi Macron (contre 20 % pour Le Pen).
3 - Au total, 22,23 + 20 = 42,23 % se sentent vraiment représentés par Macron ou Le Pen.
* 0,57 = 57% = 100% - 43% 1
Pour les grands partisans et conservateurs du système, on comprend qu'il n'est pas question de donner ces chiffres qui disent la réalité triviale des élections.
Notre démocratie exemplaire, son sommet électoral qu'est la présidentielle, la victoire «éblouissante» de Macron, le danger Le Pen.... tout cela serait-il aussi crédible avec ces autres %, plutôt qu'avec les chiffres dissimulateurs qui sont unanimement assénés ?
On en parle parfois entre nous: les chiffres officiels donnés par l'Etat et par tous les médias sont tronqués, depuis toujours. Tout le monde le sait, mais on l'oublie parce que tout ce qui contribue au quotidien à faire et à diffuser le discours dominant, n'en parle pas.
Pourquoi n'en parlent-ils pas ?
Parce que nos élites s'en fichent ou parce qu'il faut cacher le talon d'Achille du système?
Nous-mêmes, on s'évertue à répondre ce que l'on veut nous faire penser : qu'«ils» ne comptent pas toutes ces «non participations» aux élections parce ce que ça n'a aucune importance pour eux. Et qu'ils se contrefichent de ce que leur dit cette partie croissante de
la société. Pour cette présidentielle 2017, c'est 41 % des gens en âge de voter qui, malgré la pression de la propagande, ne participent pas à l'élection du président de la République et à celles d' autres «représentants» de l'Etat ou de l'UE.
Derrière le voile de l'apparence et son tissage, la réponse est tout autre:
ils ignorent cette population-là, non pas parce qu'ils s'en fichent. Mais parce que de toute évidence, reconnaître officiellement leur poids dans le résultat des élections pourrait déclencher une remise en cause. Avec le risque important que celle-ci soit profonde, au point de menacer les grands privilèges que les «grands» citoyens tirent de ce système.
Avec la croissance maintenant continue de la dissidence électorale, la crise s'annonce. Le mur du silence que les chiffres officiels ont érigé et entretiennent, se fissurera et laissera entendre le murmure des paroles demandant des comptes. Puis, assez rapidement, viendra le bruit de paroles plus nombreuses et plus audibles.
Quand? Qui peut le dire. Mais on va s'en approcher si la dissidence poursuit sa montée rapide. La politique unique, les dégradations qu'elle induit, l'éloignement du pouvoir, la mondialisation des marchés, les «affaires», etc... tout dit qu'elle continuera.
Ce que l'on appelle: la légitimité des élu-es, c'est-à-dire la force symbolique qu'ils ont auprès de nous, dans nos têtes en réalité, sera peu à peu remise en cause. Or, ils tirent cette légitimité des résultats supérieurs à 50%, la fameuse majorité qui leur donne la victoire et le droit de s'imposer à tous.
Alors, pouvez-vous imaginer que le mur du silence résistera toujours... tel un mur de Berlin immuable ! Imaginer qu'élection après élection, les abstentions, les votes blancs et les nuls atteignant durablement le seuil de 50%, cela ne changera rien parce que les
poignées de dominants pratiquent l'omerta ? Allons, hommes et femmes libres !