Selon l'association, l'abattoir de Houdan "est un des premiers abattoirs à avoir installé des caméras de contrôle vidéo, mais les images sont uniquement consultées par le directeur de l'abattoir".
Ce dernier, ayant précisé que les vidéos étaient à la disposition des services vétérinaires, n'a pas satisfait la porte-parole de L214 qui rétorque :
Nous soulignons de nouveau que les abattoirs sont des lieux de violence et de mort, les tentatives pour les rendre éthiquement acceptables sont vaines. Une question devient inévitable aujourd'hui : faut-il encore manger les animaux ?"
D'après L214, "l'abattoir de Houdan avait fait l'objet d'une inspection en avril 2016. La plupart des faits révélés sur ces nouvelles images avaient été repérés par les services vétérinaires mais sans produire aucun effet". L'association va porter plainte pour "maltraitance" contre l'abattoir de Houdan auprès du tribunal de grande instance de Versailles.
En décembre 2016, deux militants de L214, dont son cofondateur Sébastien Arsac, avaient été interpellés de nuit dans cet abattoir des Yvelines alors qu'ils venaient recharger les caméras filmant l'endormissement au CO2 des porcs avant abattage.
Les deux militants sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Versailles le 12 juin 2017.
Mélody Locard avec AFP