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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 14:13

 

 

Source : http://www.huffingtonpost.fr

 

 

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Ce que le nouvel étiquetage des produits ne nous dit pas sur la cruauté de la viande

 

Savoir où le bœuf de sa sauce bolognaise a été élevé, abattu et découpé n’indique pas les conditions de vie de l’animal, ni la manière terrifiante et atroce par laquelle il a été tué à l’abattoir.

 

02/01/2017 08:05 CET | Actualisé il y a 7 heures

Anissa Putois Chargée de campagne pour PETA (Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux)

 

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L’étiquetage des produits ne nous apprend rien sur la cruauté de la viande.

 

Depuis le 1er janvier 2017, les étiquettes des produits alimentaires transformés doivent indiquer la provenance de la viande qu'ils contiennent. Mais savoir où le bœuf de sa sauce bolognaise a été élevé, abattu et découpé n'indique pas les conditions de vie de l'animal, ni la manière terrifiante et atroce par laquelle il a été tué à l'abattoir.

 

Annoncée au Journal Officiel en septembre dernier, cette mesure prévoit de nouvelles règles quant à l'étiquetage des produits transformés contenant plus de 8% de viande et plus de 50% de lait. Pour la viande, il doit maintenant être fait mention des lieux de naissance, d'élevage et d'abattage de l'animal, et pour le lait, des lieux de collecte, de transformation ou de conditionnement. Mais ces règles sont si vagues que les nouvelles mentions pourront simplement indiquer "origine: France" ou "origine: Non UE", par exemple, ce qui n'apprend rien aux consommateurs soucieux du bien-être animal.

 

Et le scandale que provoque chaque nouvelle enquête dans un abattoir prouve que les consommateurs veulent savoir d'où proviennent leurs aliments, et pas seulement en termes géographiques. La plupart d'entre nous, bien qu'aimant les animaux, continue à soutenir leur maltraitance par nos choix alimentaires, souvent sans vraiment s'en rendre compte. Mais si on pouvait lire, sur les étiquettes des paquets de viande : "cochon mâle, né dans un élevage intensif, arraché à sa mère à trois semaines d'âge, castré, mutilé (queue et oreilles coupés sans anesthésie) et égorgé à l'âge de 4 mois", plus d'un consommateur reposerait l'emballage, réalisant ce que sont vraiment ces lardons ou ce saucisson – la chair d'un individu avec une personnalité, des émotions et l'envie de vivre.

 

Sur les briques de lait, ou les paquets d'emmental, la mention "origine: France" n'est pas non plus très informative. On devrait plutôt y lire "produit par une vache inséminée par un tube et abattue à quatre ans, lorsque jugé inutile par l'industrie". En effet, combien de consommateurs ignorent que pour produire du lait, les vaches sont inséminées de force et à répétition, et qu'on leur enlève tous leurs veaux, parfois dès la naissance ?

 

Les nouvelles étiquettes ne diront rien non plus sur les risques de santé liés à la consommation de viande et de produits laitiers – qui incluent le diabète, l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancers.

Ces nouvelles exigences ont été mises en place suite au scandale de la viande de cheval retrouvée dans des lasagnes de "bœuf" il y a trois ans. Alors qu'en terme de sensibilité, d'intelligence et de souffrance il n'y a pas de grande différence entre une vache et un cheval, cette affaire a servi à montrer que l'industrie de la viande est tout sauf transparente. Au contraire, divers stratagèmes sont utilisés pour camoufler l'atroce réalité de la production de chair animale, tel que des images de vaches, cochons et poules en liberté et des labels "plein-air", "bio" ou "bien-être" qui ne sont pas régulés ni vérifiés et cachent les réelles conditions de vies des animaux dans ces élevages. Dans 95% des cas, ces êtres vivent parqués par centaines dans des hangars sombres et insalubres ou confinés à des cages. Ils subissent des mutilations douloureuses, se voient arracher leurs petits en bas âge et ne sortent que pour être emmenés à l'abattoir, suspendus à l'envers et égorgés. Mais ces informations concrètes sur l'origine de la viande ne figurent pas, elles, sur les étiquettes des barquettes de jambon.

Selon le Ministère de l'Agriculture, le but du dispositif est d'assurer "une plus grande transparence" dans la chaîne alimentaire. Mais si la production de la viande et du lait était réellement transparente, les consommateurs seraient au courant de la façon dont les animaux dont provient leur nourriture sont traités, et une grande majorité d'entre eux choisirait de ne plus soutenir ces pratiques cruelles.

Ainsi, l'étiquetage de l'origine de la viande et des produits laitiers n'améliore aucunement le sort des millions d'animaux tués pour la nourriture chaque année, malgré le fait que leur bien-être soit une préoccupation de plus en plus importante. Et alors qu'il est pratiquement impossible d'y voir clair dans une industrie délibérément trouble, la seule solution est de se défaire entièrement de ces produits en faisant la transition vers une alimentation végane.

 

 

 

Source : http://www.huffingtonpost.fr

 

 

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