En dix ans, ils ont fleuri partout en France. Entretien avec Guillaume Cohen, membre du réseau l'Heureux Cyclage à l'origine d'une carte de France des ateliers vélo et co-responsable de la page Facebook « Vélorution ».
Côme Bastin : De quoi Vélorution est-il le nom ?
Guillaume Cohen : De beaucoup de choses ! Il y a plusieurs associations distinctes en France et dans le monde qui portent le nom de Vélorution. À Londres, c’est le nom d’une boutique. En France, plusieurs collectifs l’utilisent mais ne travaillent pas toujours ensemble. Ils agissent selon les besoin de la ville et de ses habitants au plus près du terrain : organisation d’ateliers de réparation de vélos, discussions avec les municipalités sur l’urbanisme… Au niveau national, c’est la FUB (Fédération des usagers de bicyclette) qui porte la parole des militants du biclou.
Qu’est ce qu’on fait dans les ateliers vélos répertoriés sur la carte ?
On comptait en 2005 seulement 6 ateliers vélo en France ; puis 100 en 2014 et. 200 en 2016 ! Habitant Annecy je participe à l’atelier qui s’appelle Roule & co. Un bénévole est là tous les soirs de semaine et les gens qui veulent participer paient une cotisation pour devenir membre, selon leur niveau de revenu. Ça leur donne le droit de venir quand l’atelier est ouvert pour faire de la maintenance sur leur vélo en présence de pro de la réparation. L’association a aussi un partenariat avec les déchetteries de la ville pour réparer de vieux vélos et récupérer de vieilles pièces pour les remettre en vente. Et puis elle a un rôle de promotion du vélo dans la ville.