Rencontre avec Brita Hagi Hasan, maire d'Alep-est
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Alors qu'une phase décisive de la guerre se joue dans la deuxième ville de Syrie, le président du conseil de la ville d'Alep-Est répond aux questions de Paul Satis. La reconquête par les forces du Président Bachar-El-Assad de cette ville occupée par l'opposition constituerait un "tournant".
- Par Philippe Bette
- Publié le , mis à jour le
Le président du Conseil de la ville d'Alep-Est ne veut pas croire que les combats en cours dans sa ville dévastée par les bombardements vont amener les siens à renoncer à leur liberté. Il ne veut pas croire à la chute de sa ville, ni à une redddition de son peuple . "Un dictateur ne peut pas vaincre son peuple", c'est ce qu' explique Brita Hagi Hasan , le maire d'Alep au micro de Paul Satis...
C'est une révolution de la liberté et de la dignité
Le président Bachar al-Assad veut à tout prix reconquérir Alep, deuxième ville de Syrie, pour porter un coup décisif aux rebelles mais aussi repositionner son régime sur la scène internationale, à l'heure d'un possible changement de cap de la diplomatie américaine. Depuis plusieurs mois, les offensives se succèdent pour reprendre les quartiers Est d'Alep aux mains de la rébellion depuis l'été 2012. La dernière en date, lancée mi-novembre, pourrait s'avérer déterminante, l'armée ayant réussi à capturer le plus grand de ces quartiers.
L'ancienne capitale économique et foyer industriel de Syrie se situe à un carrefour commercial stratégique, Pourprès de la frontière avec la Turquie.
Depuis 2012, Alep est divisée entre secteurs loyalistes dans l'ouest, où vivent 1,2 million d'habitants, et des quartiers tenus par les rebelles dans l'est, où
résident plus de 250.000 personnes.
Le maire d'Alep interpelle l'opinion publique internationale : "Où sont les droits de l'homme ?"