Info reçue par mail
On se bat toujours
...de l’appel « On bloque tout »,
vers un réseau intersyndical de lutte.
Nous sommes des syndicalistes affilié.e.s à différentes organisations (CGT, Solidaires, CNTSO,CNT, FSU, FO, LAB, Confédération paysanne…).
Ensemble, nous nous sommes retrouvé.e.s dans l’appel « On bloque tout ! ».
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Depuis mars dernier, nous en avons porté les propositions dans des meetings, dans nos structures,
auprès de nos camarades, de nos collègues. Nous avons ainsi contribué à la mobilisation large,
et déterminée pour le retrait de la loi « travail », et à populariser l’objectif du blocage de l’économie.
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Nous nous battons toujours pour l’abrogation de cette loi.
Pour autant nous avons toutes et tous, et ce quel que soit notre organisation syndicale,
eu des difficultés pour ancrer la grève dans nos secteurs professionnels,
pour l’étendre, à passer aux nécessaires reconduction et généralisation de la grève.
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Nous continuons de penser que c’est un instrument décisif pour construire
un rapport de force en mesure de repousser les attaques de l’État et du patronat.
.Nous continuons de penser que les structures syndicales doivent continuer de réfléchir
aux obstacles à l’action et à l’engagement des salarié.e.s ainsi qu’aux pratiques syndicales
qui les perpétuent.
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L’appel « On bloque tout ! » s’est voulu porteur de l’exigence de reprendre l’offensive,
après des années passées à défendre des acquis sans cesse attaqués
par les gouvernements successifs.
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Le constat est fait que notre lutte est restée pour l’instant trop défensive,
pas assez imaginative. Et nous continuons de penser que,
pour donner l’envie d’en découdre, il faut aussi se battre « pour » des alternatives progressistes.
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C’est pourquoi l’appel « On bloque tout ! » a proposé de porter la revendication
des 32 heures de travail hebdomadaires, sans flexibilité ni perte de salaire :
Perspective audacieuse qui contrevient à l’air du temps autant
qu’elle porte des espérances concrètes d’amélioration immédiate de luttes
pour les conditions de travail, les salaires et contre la précarité et le chômage.
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C’est aussi un exemple de revendication unifiante
car commune à plusieurs organisations syndicales,
et concernant aussi bien les salarié(e)s du secteur privé et dusecteur public,
les chômeurs et les chômeuses...
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Aujourd’hui, nous proposons de dépasser la forme appel d’« On bloque tout ! ».
C’est le bilan qui a été tiré en juillet dernier après quatre mois de lutte.
Des déclinaisons concrètes de l’appel sont réclamées,
c’est pourquoi on pourrait imaginer de "faire émerger" un réseau pérenne de syndicalistes de lutte,
appuyé sur de réels collectifs locaux,
dont la forme comme le nom resterait à trouver,
mais qui viserait à dépasser la forme « appel » pour être capable d’initiatives concrètes et de terrain.
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Un réseau, des collectifs de syndicalistes
de lutte pourrait (…) organiser des rencontres, régionales et nationales, des formations, des campagnes mêmes.
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Nous invitons donc, largement, toutes et tous les syndicalistes qui pensent qu’un tel réseau
ou collectif serait utile à le construire, dès maintenant, avec nous.
Un tel outil ne se substituerait pas à nos organisations respectives :
nous sommes respectueuses et respectueux du fédéralisme de nos organisations,
des rythmes et des temps démocratiques de nos structures.
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Simplement, nous pensons que mener des débats, des actions, ouvertes et plurielles,
contribuerait à redonner du souffle au syndicalisme de lutte dans toute sa diversité.
Cette unité intersyndicale gagnerait à s’incarner dès la base :
Voilà ce que nous proposons de faire exister.
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Pour cela, nous organisons le
samedi 15 octobre, 14h,
à la Bourse du travail de Paris,
salle Eugène Varlin,
une première rencontre constitutive de cet outil commun.
Nous vous y attendons, nombreuses et nombreux, toujours en lutte !
. facebook : on bloque tout