Les salariés de l'usine Quézac en Lozère sont inquiets : l'offre de reprise de l'homme d'affaires Jean-Claude Lacaze ne les convainc pas. Ils craignent pour leur avenir. Une pétition vient d'être lancée sur internet pour les soutenir.
Les négociations entre Nestlé Waters propriétaire de Quézac et l'homme d'affaires Jean-Claude Lacaze patron du groupe Nérios ont débuté il y a un peu plus d’un mois. L'usine Quézac est en vente depuis plus d'un an et Jean-Claude Lacaze est prêt à investir. Mais depuis qu’il a annoncé son projet, l’inquiétude grandit du côté des salariés qui ont décidé de lancer une pétition sur internet.
Une page Facebook et une pétition sur internet
L’actuel PDG des eaux tarnaises Mont Roucous, Jean-Claude Lacaze veut diminuer les effectifs, passer de 53 à 30 salariés mais aussi baisser les salaires de 30 à 40%. Dans le même temps le repreneur potentiel annonce vouloir augmenter la production : il voudrait passer de 19 000 à 27 000 bouteilles par heure le tout en investissant 300 000 euros.
Les salariés estiment que ce n’est pas possible. Ils veulent alerter la population. Une page facebook "Soutien aux Salariés de l'usine d'embouteillage de l'eau de Quézac" a été créée et la pétition en ligne "Soutien aux salariés de Quézac" a déjà rassemblé plus de 1 300 signatures.
Avec plus de 75 millions de bouteilles par an, Quézac représente actuellement 7% du marché des eaux gazeuses en France.
Pascal Frazonni, délégué CGT à Quézac