C'est un patron heu-reux ! Selon le Journal du Dimanche qui détaille les chiffres dans son édition de ce dimanche 17 avril, le patron de 43 ans, qui dirige la Fnac depuis 2011, a touché pas moins de 11,6 millions d'euros l'an dernier rien qu'en bonus, grâce à des actions attribuées en 2013 et 2014. Les prévisions pour les prochaines années s'annoncent encore très bonnes: 11,3 en 2016 selon les calculs du JDD et 9 millions en 2017 si le cours de la bourse se maintient. De quoi envisager l'avenir avec optimisme.
Ces bonus viennent s'ajouter au salaire déjà confortable d'Alexandre Bompard, qui émarge à 1,8 million d'euros par an. "Il aura ainsi accumulé 36 millions d’euros entre 2015 et 2017, soit une moyenne d’1 million d’euros par mois", . Ces sommes énormes sont à mettre en parallèle avec les 48 millions d'euros de bénéfices réalisés par la Fnac en 2015. Le cours de la Fnac, lui, a triplé depuis 2013 et l'introduction pilotée par Bompard, d'où ces bonus récoltés. Bompard a juré vouloir les réinvestir en actions Fnac.
Les suppressions de poste ne passent pas
En juin 2015, le Canard Enchaîné avait déjà divulgué le montant de ces sommes rondelettes. Le palmipède expliquait alors que sur un "plan de performance" voté par le conseil d'aministration de la Fnac, qui prévoyait un montant variable en fonction de la cotation du groupe en bourse. Déjà à l'époque, les salariés de l'entreprise s'étaient émus d'une telle somme, alors même que Bompard avait mené la bataille pour supprimer près de 850 postes. Sans compter son action en faveur du non-remplacement de certains départs, mais aussi un gel des salaires et une baisse des cotisations patronales sur la mutuelle et le contrat prévoyance des employés.
"On ne touche que des miettes par rapport à Bompard et son équipe", regrettait Philippe Coutanceau, délégué syndical CGT au siège de la Fnac, . Quant au fait de dire qu’il va tout réinvestir, c’est une farce : au final, il va quand même toucher de l’argent par millions. Sans compter que 11 millions d’euros à provisionner, c’est un coût faramineux pour l’entreprise." Mediapart rappelait à l'époque que "90 % des employés ont également une part de variable dans leur salaire (plafonnée, ndlr), en fonction d’objectifs à remplir ou non". Ce qui faisait dire à Frédérique Giavarini, directrice des ressources humaines (DRH) de la Fnac et membre du comité exécutif : "La rémunération d’Alexandre Bompard n’a rien d’illégal ou d’extraordinaire et elle a été votée par le conseil d’administration de l’entreprise. Seulement, l’action a beaucoup augmenté depuis. Si elle baisse, il peut tout perdre." Certes: mais il faut bien admettre que le risque est moins grand qu'on soit patron ou simple salarié de la FNAC...
Source : http://www.marianne.net
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36 millions d’euros en trois ans pour le PDG de la Fnac
INFO JDD - Alexandre Bompard touchera 11,3 millions d’euros en actions en 2016. Il accumule les bonus depuis que le cours de Bourse de la Fnac a triplé.
A paraitre dans leJDD
Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, touchera 11,3 millions d’euros en actions en 2016. (Reuters)
C’est un véritable jackpot que le PDG de la Fnac touche depuis l’an passé. Grâce à des actions que ses actionnaires lui ont attribuées en 2013 et 2014, Alexandre Bompard encaisse depuis l’an passé des bonus très généreux. Après avoir touché 11,6 millions en 2015, il va encore encaisser 11,3 millions d’euros cette année, selon nos calculs. Si le cours de Bourse se maintient au niveau actuel, il pourrait encore bénéficier de 9 millions d’euros de primes en 2017.
Un million d'euros par mois
Avec son salaire annuel de 1,8 million d’euros, il aura ainsi accumulé 36 millions d’euros entre 2015 et 2017, soit une moyenne d’1 million d’euros par mois. Une somme importante alors que la Fnac n’a gagné que 48 millions d’euros de bénéfices l’an passé.
Il a confirmé il y a quinze jours qu’il allait réinvestir ces sommes en actions Fnac plutôt que de garder le cash. Le triplement du cours de Bourse depuis 2013 a permis à ce jeune patron de 43 ans de se constituer un patrimoine conséquent.
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Matthieu Pechberty - Le Journal du Dimanche