Le propre des films d’action directe, c’est qu’ils propagent leurs effets bien après leur dernière image. De celui-ci, on sort chargé comme une centrale électrique et avec l’envie de tout renverser — puisque, pour la première fois, c’est une envie qui nous apparait réaliste. Ecrasés que nous étions par la félonie de la droite socialiste, par l’état d’urgence et la nullité des boutiques de la gauche, Merci patron ! nous sort de l’impuissance et nous rebranche directement sur la force. Ça n’est pas un film, c’est un clairon, une possible levée en masse, un phénomène à l’état latent. De cet évènement politique potentiel, il faut faire un évènement réel.
Info reçue par mail
[COLLECTIF RUPTURE ET TRANSITION] samedi 23 avril 19h00 au cinéma de VERGEZE suivi d'un débat avec Johana de l'équipe de FAKIR.
Frédéric Lordon
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